Les matériels médicaux qui seront transférés à la Casamance par l’association humanitaire « Peuples Humana » comprennent surtout des éléments de bloc opératoire (scialytiques, tables d’opération, appareils d’anesthésie, etc…), d’appareils de radiologie, d’échographie, des équipements de salles d’examen et d’accouchement, de l’ameublement médical (lits articulés, fauteuils etc.) et différents matériels spécifiques.

Les responsables de l’ONG française à savoir son président le Dr Bethencourt Michel secondé de sa collaboratrice à Dakar, Mme Diago Ndiaye, se sont rapprochés de l’Association Education santé de Mme Viviane Wade. Après concertation et compte tenu de la fragilité et de la valeur des appareils et des difficultés des moyens de communication jusqu’en Casamance, le secrétaire général de la Présidence de la République a pris l’engagement d’aider pour le transfert effectif et l’acheminement dans les meilleures conditions de tout ce matériel dont la Casamance a grandement besoin.

Hormis ce transfert de matériels qui sera fait prochainement vers la région de Ziguinchor, " Peuples Humana " compte dans ses bagages deux autres projets pour la province du Sud du Sénégal. Une première action signale-t-on, visera à influencer favorablement la mortalité et la morbidité maternelle et infantile de la région médicale de Ziguinchor et de son Centre hospitalier régional. Pour mieux appréhender les différentes composantes du problème, Mme le Dr François Danièle, gynécologue et membre de l’Association gynécologie sans frontières (Gsf) est actuellement en mission pour un mois dans le Sud du pays.

Elle entreprend avec l’accord et le concours du Dr Mame Demba Sy, médecin-chef de la région médicale de Ziguinchor, différents déplacements au niveau des districts et de leurs structures médicales. A ce niveau, une demande de co-financement avec l’Etat français a été sollicitée. Une seconde action visant la reconstruction et la redynamisation de la communauté rurale de Nyassia a aussi été étudiée. Elle fait suite à des entrevues avec l’Adeb (Association pour le développement d’Essing et du
Bayotte) et des Groupements féminins locaux pour appréhender au mieux l’urgence et le calendrier des actions à entreprendre. En somme 110 maisons à reconstruire, l’aménagement des maraîchages par des clôtures de protection et le projet d’une case pour les tout-petits, etc.

B.B.SANE

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