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Revue de presse de santé tropicale

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Choléra - Proposition du comité de gestion des épidémies : En finir avec la gratuité de l'eau à Touba

Le quotidien | Sénégal | 22/03/2007 | Lire l'article original

Il a fallu que le choléra se signale à nouveau pour que les autorités daignent, enfin, convoquer une réunion du Comité régional de gestion des épidémies. Créé depuis cinq mois, le comité a pour mission de prévenir les épidémies et de chercher les voies et moyens pour permettre de circonscrire le mal à la racine. Réunis hier dans les locaux de la gouvernance de Diourbel pour dégager des stratégies de lutte contre le choléra, les membres du comité de gestion des épidémies sont arrivés à la conclusion qu'il faut des solutions énergiques face à l'épineux problème de l'approvisionnement en eau des populations de Touba.

De l'avis du médecin-chef du district sanitaire de Bambey, «ce qui a été dépensé, durant toutes ces trois années, dans la lutte contre le choléra pouvait régler définitivement le problème de l'eau de Touba, qui est, en fait, le point nodal de la propagation du vibrion cholérique». C'est pourquoi, s'interroge le docteur Cheikh Tacko Diop : «N'est-il pas important de saisir le plus hautes autorités de l'Etat pour une décision politique forte afin d'amener les populations à payer une somme forfaitaire ?» Cette décision est, vraiment, souhaitée par toutes les personnes qui avaient rehaussé de leur présence, cette réunion et qui en sont arrivées à la conclusion, qu'il faut maintenant que les personnes de la cité religieuse mettent la main à la poche si elles veulent disposer d?une eau de qualité.

Le chef du service régional de l'hydraulique, Alassane Sam, a laissé entendre : «L'eau a un coût. Il faut que les usagers assurent la prise en charge de ces coûts. Autrement, cela se traduit par une insuffisance des ressources générées capables d'assurer un bon fonctionnement des installations.» D'ailleurs, pour Sam, «le khalife général des mourides m'a dit que tout ce que vous croyez faire pour pouvoir régler la question de l'eau, faites-le, mais en rapport avec le Conseil rural. Malheureusement, certaines personnes sont venues le dissuader en lui disant qu'il ne fallait pas que le paiement de l'eau par les populations de Touba débutent sous son khalifat».

L'adjoint au gouverneur chargé du développement qui présidait la réunion, est du même avis que les participants à la réunion. Il pense que «l'eau de Touba doit être payée. Cela va permettre de renforcer le réseau, d'acquérir du matériel et d'assurer aux populations une eau de qualité».

Parlant des conséquences liées aux pénuries d'eau dans la ville de Touba, Alassane Sam a montré que, nonobstant, le dispositif mis en place avant et après le magal pour satisfaire, au maximum, les besoins en eau des populations, des perturbations sont enregistrées dans le réseau. Il a, en outre, révélé qu'un simple calcul, fait sur la base d'une contribution de 2000 francs Cfa par ménage, avait permis de savoir qu'une somme d'un milliard de francs Cfa pouvait être récolté par mois. Ce qui est, à ses yeux, suffisant pour régler tous les problèmes d'eau de la cité religieuse.

Cette ville qui est, en fait, le point de départ du vibrion mérite d'être mieux prise en compte. Ce qui passe, indubitablement, par une meilleure adéquation entre l'occupation des parcelles et des lieux d'approvisionnement en eau. Car, il n'est pas rare de voir des quartiers très éloignés des forages. D'où des stratégies de survie avec le stockage de l'eau dans des bassins. C'est pourquoi, le docteur Masserigne Ndiaye, médecin-chef de la région médicale de Diourbel, prône un diagnostic sans complaisance de toutes les questions liées à la question de l'eau.

Il faut, pense le patron des blouses blanches, «élaborer un document de travail et voir ce qui est faisable. Si tel n'est pas le cas, ce sera toujours la même rengaine : une accalmie de quelques mois et après, retour à la case départ». Selon lui, le nombre de cas est de 334, avec trois décès. S'ils étaient 30 à 25 cas par jour, depuis cinq jours, ils ne sont plus que 8 cas par jour, a laissé entendre le médecin chef de la région. Pour lui, comme pour ses autres collègues des quatre districts sanitaires de la région, l'épidémie est là, il faut la gérer. Ils ont aussi souhaité une synergie dans les actions et une approche multisectorielle. Car, la lutte contre le choléra requiert la conjugaison de toutes les forces.

Le docteur Moustapha Sourang du district sanitaire de Touba, a souhaité que la fièvre typhoïde qui est une maladie hydrique soit mieux prise en charge. Car, des analyses ont montré que sur 100 analyses effectuées, les 80 souffrent de cette pathologie. Les autorités sanitaires demandent aux collectivités locales de participer à l'effort d'éradication du choléra. Mais, pour l'heure, seule la délégation spéciale du Conseil régional a remis un million de francs Cfa. Les autres se font désirer et oublient que la santé fait partie des neufs domaines de compétence transférés aux collectivités locales.

Par Boucar Aliou DIALLO

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