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Cameroon tribune | Cameroun | 02/04/2007 | Lire l'article original
Ces ressources additionnelles sont un don. Exactement comme les précédentes (24 milliards en 2004-2005, 18 milliards en 2005-2007). Celles-ci comptent pour la période 2007-2009. Près de 20 milliards et demi de F Cfa seront ainsi consacrés à la lutte contre le SIDA, environ 7 milliards et demi au paludisme et près d’un milliard et demi de F Cfa à la lutte contre la tuberculose. Par ailleurs, près de 5 milliards de F Cfa ont été octroyés par la même occasion à l’ONG internationale Care-Cameroun, qui œuvre dans la lutte contre le SIDA, avec comme partenaires, le gouvernement, les associations et les autres organisations de la société civile.
Pour les populations, l’incidence de ces nouveaux financements devrait être une nouvelle baisse sensible des coûts de traitement de ces maladies. C’est d’ailleurs grâce au Fonds mondial que le traitement contre la tuberculose est gratuit au Cameroun depuis près de deux ans. Les coûts de traitement du SIDA et du paludisme pourraient également dans les prochains mois, se rapprocher considérablement de la gratuité. En tout cas, le gouvernement tient là, l’occasion de réaliser de nouvelles avancées dans la mise en œuvre de sa politique d’accès universel aux soins de santé et aux médicaments essentiels.
Et selon un communiqué de presse du ministère de la Santé publique, les responsables du Fonds mondial semblent plutôt satisfaits de l’utilisation des ressources déjà octroyées au Cameroun. Cette source affirme que lors de la signature des conventions jeudi dernier, la directrice exécutive adjointe a salué les résultats enregistrés depuis 2003, année où le pays a décroché son éligibilité. Il faut dire que le système de financement de cet organisme est essentiellement basé sur la performance.
Autrement dit, on s’assure que les investissements sont effectués là où l’impact du recul du VIH/SIDA, de la tuberculose et du paludisme peut être le plus important. Et depuis 2004, les prix des examens biologiques, des ARV et ceux des antipaludéens ont connu de multiples baisses. Avec moins de 10.000 F par mois aujourd’hui, on peut assurer la prise en charge médicamenteuse d’une personne vivant avec le VIH. Tandis que moins de 600 F Cfa suffisent pour le traitement du paludisme.
Au cours de la même cérémonie, Urbain Olanguena Awono a réaffirmé l’engagement des autorités camerounaises à utiliser ces nouveaux financements dans la transparence, au mieux des intérêts des populations. Et l’intérêt des populations, tout le monde le connaît. C’est dire si les retombées concrètes sont déjà attendues. Par exemple, les ARV et antipaludéens à 0 F Cfa…
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