L'arrivée des 2 000 bouteilles d'oxygène annoncée par le président malgache, Andry Rajoelina, la semaine dernière, est effective quelques jours après l'arrivée des 2 000 concentrateurs d'oxygène dans le pays. Elles sont arrivées à l'aéroport international d'Ivato lundi. Ces matériels devraient permettre à l'Etat malgache de renforcer les équipements médicaux existants, mis à la disposition des hôpitaux et centres de traitement de Covid-19 dans le pays.

« Nous devons mettre tout en œuvre pour lutter efficacement contre cette pandémie et sauver la vie de nos compatriotes », a déclaré le Chef de l'État lors de la réception de ces nouveaux matériels. Comme les concentrateurs d'oxygène, ces bouteilles d'oxygène sont aussi acheminées immédiatement vers les régions les plus touchées par la pandémie, en l'occurrence dans les régions Vakinankaratra, Haute Matsiatra, Anosy et Sava.

Andry Rajoelina s'est ensuite rendu à l'Institut Supérieur de Travail Social- ISTS à Andoharanofotsy, dont l'enceinte abritera désormais le Centre de Traitement COVID-19 au niveau du District d'Atsimondrano. La transformation de cette enceinte en un CTC a été confirmée dimanche par les dirigeants malgaches lors d'une émission télévisée à laquelle participait le chef de l'Etat. Ce futur centre aura alors une capacité d'accueil de 160 patients et sa mise en place « répond à l'impératif d'offrir des soins de proximité aux personnes atteints de la COVID-19 ».

Le communiqué de la présidence relatif à cette visite rapporte le remerciement du président à l'endroit de l'Église Catholique et la congrégation des Filles du Cœur de Marie qui ont fait preuve de solidarité et d'entraide afin de prendre en charge les malades de la COVID-19. Il n'a pas non plus manqué d'encourager et de remercier les bénévoles et personnels de la santé qui sont en première ligne face à cette pandémie.

Des consignes ont de nouveau été données au ministre de la Santé publique, Pr Jean Louis Rakotovao, de suivre de près la distribution de motivations, de primes et des équipements de protection pour ces agents de santé.

Mandimbisoa R.

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