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Journée mondiale de la ménopause : Se rapprocher de son gynécologue pour mieux vivre la ménopause

Le Faso | Burkina Faso | 18/10/2022 | Lire l'article original

Le 18 octobre de chaque année est commémorée la journée mondiale de la ménopause. L'Organisation mondiale de la santé estime qu'en 2030, ce sont 1,2 milliard de femmes qui seront âgées de 50 ans, l'âge autour duquel survient la ménopause. Et si la ménopause ne signifie pas fin d'une vie sexuelle active, elle constitue néanmoins une étape diversement vécue par les femmes. Entre inconfort et risques plus élevé de faire certaines maladies, les femmes se retrouvent confrontées à une situation à laquelle elles n'ont pas été suffisamment préparées. La journée du 18 octobre se veut donc l'occasion de sensibiliser davantage les femmes et leur entourage.

La ménopause correspond à la période de la vie des femmes, généralement aux alentours de la cinquantaine, où les règles disparaissent. Cet arrêt des règles est le résultat de la fin de la sécrétion d'hormones par les ovaires. Concrètement, on dit d'une femme qu'elle est ménopausée, lorsqu'elle n'a plus de règles depuis une année. Cette étape de la vie de la femme est marquée par l'apparition de symptômes souvent peu agréables. Et même si pour la plupart des femmes la ménopause arrive vers l'âge de 50 ans, elle peut survenir de façon naturelle entre 40 et 55 ans.

Pr Der Adolphe Somé, maître de conférences agrégé, gynécologue obstétricien au centre hospitalier universitaire Souro Sanou de Bobo-Dioulasso et président de la Société burkinabè de gynécologie indique, dans une interview qu'il avait accordée à Lefaso.net, qu'il y a des signes avant-coureurs qui se manifestent avant l'arrêt total des règles. Et ce, notamment pendant les quatre années qui précèdent l'arrêt total des règles. Le premier dont les femmes se plaignent, selon Pr Somé, ce sont les bouffées de chaleur. « Ce sont des signes neurologiques : la femme a des sensations de chaleur, elle se dévêtit quand elle est couchée, après brutalement elle a froid, elle se recouvre, elle grelotte, elle transpire… », explique-t-il.

Il y a aussi l'irritabilité, le changement du cycle menstruel avec des règles qui viennent rarement jusqu'à s'arrêter définitivement, mais également des problèmes de peau. « On a une peau ridée, la barbe qui pousse, la voix qui change, parce qu'elle n'est plus couverte par les hormones féminines. Il y a des difficultés sexuelles du fait des modifications liées à l'appareil génital », confie Pr Somé.
Ces symptômes sont assez inconfortables pour les femmes, mais selon Pr Der Adolphe Somé, il est tout à fait possible de les soulager par des médicaments, afin de permettre à la femme ménopausée d'avoir une qualité de vie acceptable.

La ménopause, ce n'est pas la fin de la vie sexuelle

A en croire Pr Somé, la ménopause chez la femme ne signifie pas la fin d'une activité sexuelle. A la ménopause, il est vrai que les rapports sexuels peuvent être douloureux, mais la gestion de cette douleur fait partie de la prise en charge médicale par le gynécologue. « L'un des signes de la ménopause, c'est le fait que les organes génitaux se ratatinent. La vulve est modifiée, parce que les hormones, l'estradiol qui est secrété par les ovaires ne vient plus. Les ovaires ne travaillent plus et donc le vagin doit être entretenu autrement. C'est l'un des objectifs de consultation. Si la femme désire poursuivre sa vie sexuelle, c'est son droit et nous avons des moyens pour ça », rassure-t-il.

La ménopause accroît également les risques de faire certaines maladies. En effet, l'abaissement du taux d'estrogènes a des conséquences à long terme sur les os, les vaisseaux sanguins et le cœur. Après la ménopause, le risque de déminéralisation des os est plus élevé, ce qui entraîne leur fragilisation et leur fracture en cas de chute : c'est l'ostéoporose.

Le risque pour les femmes ménopausés de faire des maladies cardiovasculaires, notamment l'hypertension artérielle, l'AVC, etc. est aussi élevé que lorsqu'elles étaient plus jeunes.

Pour mieux vivre donc sa ménopause, Pr Somé invite les femmes à se rapprocher de leur gynécologue, afin de bénéficier de tous les conseils et soins nécessaires.

Justine Bonkoungou

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