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Le Faso | Burkina Faso | 10/09/2023 | Lire l'article original
A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la kinésithérapie, l’Association nationale des kinésithérapeutes et auxiliaires de rééducation du Burkina, en collaboration avec l’Association pour la promotion de l’éducation et de la formation à l’étranger (APEFE), a organisé, le vendredi 7 septembre 2023, une rencontre avec les acteurs du Centre hospitalier régional (CHR) de Ziniaré, dans la région du Plateau central. Les discussions ont porté sur la prise en charge de la polyarthrite rhumatoïde.
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie auto-immune qui affecte le plus souvent les articulations des mains, des poignets, des épaules, des coudes, des chevilles, des genoux et des pieds. Elle peut toucher les adultes de tout âge, mais se déclare le plus souvent chez les personnes âgées de 40 à 60 ans. La maladie est plus fréquente chez les femmes que chez les hommes.
Les symptômes les plus courants sont l’articulation gonflée et douloureuse pendant plus de six semaines, les œdèmes et raideurs des articulations le matin (pendant plus de 30 minutes) et une grande fatigue, a expliqué le kinésithérapeute Raymond Zongo, avant de préciser que la prise en charge de cette pathologie est pluridisciplinaire.
« On travaille en collaboration avec les médecins, les psychologues, les orthopédistes et l’ensemble des spécialistes qui peuvent intervenir dans la prise en charge de ces patients. En service de kinésithérapie, il y a trois grands points sur lesquels nous travaillons dans la prise en charge. Il s’agit de soulager la douleur, de donner une bonne mobilité aux articulations et de les rendre plus autonomes à travers des exercices d’endurance. Chaque patient est pris individuellement suivant son vécu et les symptômes qu’il présente. Les exercices sont spécifiques à chaque patient », a détaillé monsieur Zongo.
D’après lui, les causes de cette pathologie sont diverses et elles ne sont pas bien connues. Elles peuvent être environnementales surtout chez les patients tabagiques. « Selon les études, les patients qui fument répondent moins au traitement mis en place par la médecine », a laissé entendre le kinésithérapeute, avant de préciser que les études ont montré que les femmes sont beaucoup plus exposées. Raymond Zongo a invité les patients à faire confiance à la médecine et à se présenter le plus tôt possible à l’hôpital afin d’être mieux suivis.
L’Agence de coopération internationale de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Wallonie appuie le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique du Burkina depuis 2014, à travers le Programme de renforcement des capacités en médecine physique-réadaptation (PRC-MPR)...
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