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Adiac Congo | Congo-Brazzaville | 04/04/2024 | Lire l'article original
L' Organisation pour le dialogue pour l'avortement sécurisé (Odas), en partenariat avec six associations œuvrant pour la protection des droits des femmes et filles, a organisé, le 2 avril, une session de formation pour sensibiliser les agents associatifs et les relais communautaires aux avortements clandestins dans « un contexte restrictif ». Il ressort que la pratique, en dépit des conséquences qui en découlent, prend de l’ampleur dans le pays.
Une trentaine de femmes et jeunes filles a pris part à la formation à valeur de sensibilisation organisée dans le cadre de la clôture du mois de mars. Animant la rencontre, Ornael Mikhael Djembo, expert et point focal national du Centre Odas au Congo, a servi l’étude réalisée en 2023 par le ministère de la Santé et de la Population sur l’ampleur et les dangers des avortements clandestins.
Les résultats de cette enquête, a-t-il précisé, révèlent que les femmes et filles sexuellement actives font de plus en plus recours aux avortements clandestins. Les résultats prouvent, a poursuivi Ornael Mikhael Djembo, que le taux des avortements est estimé à ce jour à 25,9 % dans la tranche d’âge allant de 15 à 19 ans et à 31,3 % dans celle comprise entre 20 à 24 ans.
L’enquête démontre, par ailleurs, qu’à cause de la montée du phénomène, la mortalité maternelle dans la tranche d’âge comprise entre 10 à 24 ans a flambé, soit 25 % contre 10 % chez les mineures âgées de 10 à 15 ans.
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