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Le soleil | Sénégal | 21/06/2007 | Lire l'article original
Les agents de cette médecine bénéficient d’une grande notoriété au sein de leur terroir ou lieu de résidence. Ce qui fait d’eux des acteurs incontournables dans la lutte contre les maladies telles que le SIDA. D’où toute la pertinence de l’atelier. “ La médecine traditionnelle fait aujourd’hui, de plus en plus, d’avancées significatives, apparaît d’avantage comme une pierre angulaire dans la lutte contre le VIH/SIDA notamment concernant le dépistage précoce du VIH et l’orientation des parents vers les centres de dépistage par une communication efficace faisant le rapport de la complémentarité entre les deux médecines ”, soutient le coordonnateur de l’ONG Gestu, Mamadou Bâ.
Le secrétaire exécutif du Conseil national de lutte contre le SIDA (Cnls), le docteur Ibra Ndoye a abondé dans le même sens. Il a encouragé le partenariat entre les tradipraticiens, les scientifiques, les ONG et la société civile dans la lutte contre la pandémie. Il a insisté sur la nécessité du partage d’expérience entre les pays de la sous-région. “ Les pays d’Afrique doivent s’unir pour lutter contre le SIDA. Il nous faut un partage d’expérience ”, indique Ibra Ndoye.
Cet atelier est un nouveau jalon posé dans la coordination des interventions dans la croisade contre le fléau. Surtout qu’elle regroupe les acteurs de la médecine traditionnelle, de la Sierra-Léone, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Mali, de la Mauritanie, de la Côte-d’Ivoire, du Burkina Faso, et du Sénégal. “ Cette rencontre, dont les objectifs sont le renforcement de la solidarité et l’échange d’expériences cumulés entre les praticiens d’une part et d’autre l’accentuation du rôle et de la place de la médecine traditionnelle dans les réponses nationales et sous-régionales au VIH/SIDA, constitue une étape cruciale dans la lutte contre la pandémie ”, avance le chef du bureau de la médecine traditionnelle au ministère de la Santé. Le soutien de l’organisation d’un tel atelier, traduit l’engagement d’Osiwa à promouvoir les échanges entre les deux médecines d’une part, et d’autre part sa volonté à combattre la stigmatisation et la discrimination dont sont victimes les Personnes vivant avec le VIH/SIDA (PvVih).
IDRISSA SANE
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