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Revue de presse de santé tropicale

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Un légume camerounais soulage du diabète : Une chercheuse a pu le démontrer au bout de quatre ans de laboratoire. Le travail a été primé par le Royaume de Belgique en mai 2006

Cameroon tribune | Cameroun | 03/07/2007 | Lire l'article original

Le sujet paraît revêche pour les non-initiés : " Profil de toxicité et effets des extraits de Laportea Ovalifolia sur la glycémie et profil lipidique des rats diabétiques ". C’est l’intitulé d’une thèse de doctorat de 3ème cycle soutenue en mars 2005 par une jeune étudiante au département de biochimie de la faculté de Sciences de l’Université de Yaoundé I. Un sujet vraiment abscons pour les néophytes. Edwige Claudia Momo Noumessing qui l’a soutenue explique qu’il était question de démontrer que la Laportea Ovalifolia, une plante camerounaise, utilisée par les tradipraticiens pour soigner le diabète a effectivement des propriétés anti-diabétiques. Elle a donc établi que la consommation de l’extrait de cette plante à dose précise contribue à baisser le taux de sucre et de lipide dans le sang.

A 31 ans, la candidate décroche son diplôme avec mention, très bien et la cerise sur le gâteau est venue de l’Europe un an plus tard. La thèse a remporté un prix de coopération au développement, octroyé par le Royaume de Belgique pour primer la qualité des travaux. Sept lauréats seulement sur 300 candidats à travers le monde. " J’étais la seule femme ", précise la jeune chercheuse camerounaise.

Le principe de recherche s’est fait selon les règles en la matière : induire le diabète chez les rats et de leur faire prendre des extraits de Laportea Ovalifolia. A l’issue du traitement, les rongeurs sont guéris de leur diabète. Cette recherche confirme une fois de plus de la qualité de la pharmacopée africaine en général et camerounaise en particulier. " Des résultats comme le mien sont nombreux dans les laboratoires. Ce que nous regrettons, c’est qu’ils sont enfermés là et tardent à passer du stade de la paillasse à celui de la transformation en médicament effectivement mis au service des populations ", déplore la jeune dame. Cette autre étape relève d’un autre domaine avec d’autres compétences, celui de l’industrialisation et de la fabrication des médicaments. Des pays comme la Chine ont misé sur leur médecine traditionnelle en mettant sur pied des médicaments à base de plantes, moins toxiques, efficaces avec des prix défiants à la portée des petites bourses. Aujourd’hui le résultat obtenu parle de lui-même avec une réputation qui a longtemps traversé les frontières de l’Asie.

Les travaux de Momo Noumessing lui ont pris quatre ans. Elle explique que la plante agit sur les sécrétions de l’insuline. Elle soigne les complications du diabète en termes de paramètres lipidiques. Des démarches scientifiques montrent aussi que la plante n’est pas toxique. D’ailleurs la chercheuse affirme qu’elle est utilisée comme légume dans certaines régions du Cameroun.

Bien sûr, les travaux se sont effectués sur les rats, un des animaux de laboratoire comme le lapin, le singe, la souris, etc. Les rats, confie un homme de science, ont la particularité d’avoir un bagage génétique très proche de celui de l’homme. La satisfaction de Edwige Claudia Momo Noumessing est teintée d’appréhensions : " Au stade actuel, n’importe quelle industrie peut exploiter mes travaux et s’enrichir sur mes recherches ", s’inquiète-t-elle. Comme la plupart des recherches de nos universités, les siennes ne sont pas protégées. Le brevet de la propriété intellectuelle n’est pas à la portée des modestes bourses des candidats. L’Etat doit donc faire davantage pour encourager ses chercheurs qui produisent de bons résultats. Leur garantir, par exemple, le droit à la propriété intellectuelle. En ce moment où toutes les voies sont à explorer pour réussir le décollage économique, la valorisation des résultats de la recherche est une piste de développement. Si l’Etat abandonne ses génies et leurs travaux, les vautours s’en empareront, à ses dépens.

Jeanine FANKAM

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