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Le soleil | Sénégal | 06/07/2007 | Lire l'article original
Mais, seulement regrette-t-il, pour atteindre ces objectifs, « nous n’avons pas les mêmes voies parce que pour les techniciens que nous sommes, ce qui nous intéresse, c’est la qualité de la santé, et cette qualité passe par plusieurs choses que sont, entre autres, l’amélioration des conditions de travail, le relèvement des plateaux techniques dans les différentes structures sanitaires du pays, le renforcement de la formation des étudiants ». Par contre, les autorités ce qui les intéresse, ‘ c’est la rentabilité sans prendre en considération les problèmes des techniciens ».
Poursuivant, il déclare que les techniciens de la santé sont les plus exposés à des maladies comme le SIDA alors que « dans la législation tout le monde a une protection sauf nous », regrette-t-il. Pourtant, le médecin n’a pas le droit de refuser de traiter ou d’opérer une personne vivant avec le VIH, ‘ pour cela, l’Etat doit nous donner plus de moyens et cesser d’acheter des gants venant des pays asiatiques qui ne répondent pas aux besoins des professionnels de la santé », clame Raymond Diouf. Ce manque de matériels modernes lui fait d’ailleurs dire que les professionnels de la santé sont la couche la plus exposée au fléau du SIDA au Sénégal. La question de la spécialisation des chirurgiens a été aussi abordée par Raymond Diouf qui a fait savoir que dans ce domaine, la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontostomatologie de l’Ucad forme plus les étudiants étrangers que sénégalais. Parce que, ces derniers n’ont pas de bourses aux termes de leurs études médicales. Donc, ils sont obligés d’abandonner. Et si rien n’est fait, le Sénégal risquerait de se retrouver un jour sans spécialiste en chirurgie », avertit le chef du département de chirurgie et spécialités chirurgicales. Avant d’en arriver là, il propose comme solution l’organisation d’un concours national permettant de donner aux meilleurs étudiants des bourses de spécialisation.
Représentant le ministre de la Santé et de la Prévention, le PR Oumar Faye, directeur de la santé souhaite que ces assises permettent aux spécialistes de saisir la complexité des questions sur la chirurgie pédiatrique, les reprises chirurgicales et la chirurgie plastique, constructive et esthétique, principaux thèmes qui sont abordés au cours de ces journées. Lesquelles doivent aussi permettre, de l’avis du PR Oumar Faye, de trouver les voies et moyens pour combattre efficacement les cancers chez l’enfant.
Eugène Kaly
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