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Le soleil | Sénégal | 12/07/2007 | Lire l'article original
Initiée le 11 juillet 1987, la journée mondiale de la population permet de sensibiliser sur un thème bien déterminé. Cette année le thème choisi par le Fonds des Nations Unies pour la population (Unfpa) est "les hommes, partenaires pour la santé maternelle". Un thème qui a poussé le ministre de l’Etat, ministre de l’économie et des finances M. Abdoulaye Wade à inviter les hommes et les femmes à collaborer ensemble afin de créer les véritables conditions de préservation et de renforcement de la santé des mères et des enfants. Il a aussi annoncé que l’Etat du Sénégal a fait d’énormes efforts dans le secteur de la santé, en consacrant des dépenses publiques à la santé qui sont passées progressivement de moins de 9 % du budget national, taux exigé par l’Organisation mondiale de la santé (Oms) à 11 %. Abdoulaye Diop a réaffirmé l’engagement du gouvernement à mettre en œuvre des politiques en matière de population, notamment en santé de la reproduction dans le but de réduire la mortalité maternelle.
La représentante du Fonds des Nations des Unies pour la population (Unfpa) Mme Suzanne Maïga Konaté s’est félicitée du choix du thème de cette année qui vise l’implication et la participation des hommes pour une meilleure santé de la femme. " Nous allons continuer à veiller à ce que chaque femme ait accès à des services de planification familiale, à une assistance qualifiée lors de l’accouchement et à des soins obstétricaux d’urgence en cas de complications" a assuré Suzanne Maïga Konaté. Mme Konaté estime qu’il est pénible de constater que pour chaque décès maternel, au moins 20 femmes souffrent de séquelles liées à l’accouchement telles que les fistules obstétricales et la stérilité. « Conscients de ces enjeux », dira-t-elle, « les dirigeants du monde se sont engagés à améliorer la santé maternelle et à faire progresser l’égalité des sexes ». Pour elle, le Sénégal est dans cette dynamique pour avoir adopté une loi sur la santé de reproduction, ce qui constitue un acte encourageant. « Néanmoins », regrette la représentante de l’Unfpa au Sénégal « 38 % des femmes accouchent encore à domicile, probablement sans aucune assistance qualifiée ». Le soutien des maris serait aujourd’hui selon elle déterminant pour garantir à toutes les femmes enceintes un accès équitable aux services de santé de la reproduction. Elle a enfin suggéré que les femmes enceintes aient un suivi régulier de leur grossesse et un accouchement assisté.
Eugène Kaly
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