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Sud Quotidien | Sénégal | 05/09/2007 | Lire l'article original
Dans un communiqué de presse rendu publique, le représentant de l’Oms pour l’Afrique s’est dit inquiet sur la situation de nombre de pays africains. En effet, beaucoup d’entre eux, n’ont pas les infrastructures et les équipements nécessaires pour mener à bien un traitement du cancer exigeant la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie.
Poussant toujours sa réflexion sur cette problématique, le directeur régional a déclaré en outre qu’en dehors de l’absence d’équipements pour la prise en charge du cancer, l’Afrique souffre également d’une grave pénurie de spécialistes de cette maladie tels que les pathologistes pour le diagnostic, les oncologistes chargés du traitement et les infirmiers, spécialistes en oncologie pour les soins.
Ce déficit criard en spécialistes et des diffucltés de tout ordre dont souffrent les pays africains dans le secteur sanitaire ont ainsi créé des ravages au niveau des populations. En 2002, révèle également le directeur régional de l’Afrique, 412 100 personnes sont mortes du cancer en Afrique subsaharienne. Et de prévenir : si aucune intervention n’est mise en œuvre, le nombre de nouveaux cas de cancer atteindra 804 000 d’ici 2020, et celui des décès imputables à cette maladie 626 400.
Compte tenu de l’impossibilité d’accéder à la technologie sanitaire appropriée et des retards intervenant dans la recherche du traitement, la stratégie la plus appropriée pour les pays africains, conseille le Dr Sambo, consiste à faire en sorte que les soins palliatifs soient accessibles aux malades du cancer. Pour cela, la lutte anticancéreuse est une importante action de santé publique visant à réduire l’incidence et la mortalité cancéreuses, et à améliorer la qualité de vie des patients à travers la mise en œuvre systématique de stratégies de prévention fondées sur les données factuelles, le dépistage, le diagnostic et le traitement précoces des cas ainsi que les soins palliatifs.
Au Sénégal, un des spécialistes interrogé soutient que le cancer représente la quatrième cause de décès dans les hôpitaux. Il est plus virulent encore chez les sujets qui ont entre 30 et 60 ans. Il est par ailleurs la première cause de morbidité. Quatre formes de cancer sont les plus fréquentes au Sénégal, notamment le cancer du foie, le cancer de l’utérus, le cancer du sein et celui de la prostate.
Par Cheikh Tidiane MBENGUE
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