← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Cameroon tribune | Cameroun | 24/09/2007 | Lire l'article original
Avec tout ce monde, un « moment exceptionnel » d’apprentissage a été partagé, selon l’expression du Secrétaire d’Etat à la Santé publique. Alim Hayatou rappellera l’importance de veiller à la bonne information des populations. Sur les moyens de prévention primaire contre la maladie : utilisation des moustiquaires, port de vêtements longs lors des travaux champêtres, soins appropriés pour les blessures. Il faut dire que le mal a longtemps évolué à l’ombre de l’ignorance et de la superstition. Ce n’est qu’en 2002 que les hôpitaux ont reçu les premiers cas. Depuis lors, le gouvernement et ses partenaires n’ont eu de cesse de faire reculer le mal, ajoutera en substance Alim Hayatou. A côté de la sensibilisation, l’action anti-UB se décline aussi par « l’approvisionnement régulier en médicaments et consommables », entre autres. Ayos abrite un hôpital où la prise en charge est gratuite, et où un foyer assure l’encadrement scolaire des enfants atteints de l’UB. Dans les bagages du Secrétaire d’Etat, il y avait pour un million de francs de matériel destiné à la formation hospitalière.
Les activités se sont poursuivies par l’imprégnation de moustiquaires et une discussion générale au foyer municipal. Les défis restent nombreux, cependant. Renforcer la surveillance du fléau, poursuivre le plaidoyer en faveur de la réinsertion des anciens malades, continuer à sensibiliser la population… Au Cameroun, l’ulcère de Buruli a ses zones endémiques : le Centre (Ayos, Akonolinga, Mbalmayo, Mfou), l’Adamaoua (Bankim) et le Sud-Ouest (Mbongue, Ekondo-Titi). Si cette information est connue, reste que le mode de transmission du mal l’est moins. Les scientifiques supposent que l’agent pathogène, le mycobacterium ulcerans (mycobactérie présente dans l’environnement), pénètre directement dans la peau lésée au contact de la boue ou de l’eau contenant des impuretés ou après une piqûre d’insecte aquatique. Après pénétration dans la peau, la bactérie libère une toxine, laquelle détruira les tissus cutanés.
Alliance NYOBIA
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux