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Revue de presse de santé tropicale

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Nouvel assaut contre l’ulcère de Buruli ; Une journée de sensibilisation sur la maladie a été organisée vendredi à Ayos, sous le patronage du Minsanté

Cameroon tribune | Cameroun | 24/09/2007 | Lire l'article original

Sous le regard inerte des gros porteurs garés non loin de la place des fêtes, quelques enfants exécutent un sketch. Les personnalités assises à la tribune et le reste du public réuni en cet endroit rient à certaines répliques. Le message passe. Le message ? Il porte sur l’ulcère de Buruli (UB), maladie signalée dans une trentaine de pays, dont les développements – destruction étendue de la peau notamment – peuvent être atrocement spectaculaires. Vendredi à Ayos, il était question de dire aux populations que l’UB, localement appelé Atom, n’est ni une fatalité, ni le résultat d’un maléfice de sorcier. Mais bien une maladie… évitable. La journée de sensibilisation avait d’ailleurs pour thème « Hygiène et éducation : les nouvelles armes contre l’ulcère de Buruli ? ». Et les organisateurs ont tenu à avoir les élèves de la ville parmi les sensibilisés.

Avec tout ce monde, un « moment exceptionnel » d’apprentissage a été partagé, selon l’expression du Secrétaire d’Etat à la Santé publique. Alim Hayatou rappellera l’importance de veiller à la bonne information des populations. Sur les moyens de prévention primaire contre la maladie : utilisation des moustiquaires, port de vêtements longs lors des travaux champêtres, soins appropriés pour les blessures. Il faut dire que le mal a longtemps évolué à l’ombre de l’ignorance et de la superstition. Ce n’est qu’en 2002 que les hôpitaux ont reçu les premiers cas. Depuis lors, le gouvernement et ses partenaires n’ont eu de cesse de faire reculer le mal, ajoutera en substance Alim Hayatou. A côté de la sensibilisation, l’action anti-UB se décline aussi par « l’approvisionnement régulier en médicaments et consommables », entre autres. Ayos abrite un hôpital où la prise en charge est gratuite, et où un foyer assure l’encadrement scolaire des enfants atteints de l’UB. Dans les bagages du Secrétaire d’Etat, il y avait pour un million de francs de matériel destiné à la formation hospitalière.

Les activités se sont poursuivies par l’imprégnation de moustiquaires et une discussion générale au foyer municipal. Les défis restent nombreux, cependant. Renforcer la surveillance du fléau, poursuivre le plaidoyer en faveur de la réinsertion des anciens malades, continuer à sensibiliser la population… Au Cameroun, l’ulcère de Buruli a ses zones endémiques : le Centre (Ayos, Akonolinga, Mbalmayo, Mfou), l’Adamaoua (Bankim) et le Sud-Ouest (Mbongue, Ekondo-Titi). Si cette information est connue, reste que le mode de transmission du mal l’est moins. Les scientifiques supposent que l’agent pathogène, le mycobacterium ulcerans (mycobactérie présente dans l’environnement), pénètre directement dans la peau lésée au contact de la boue ou de l’eau contenant des impuretés ou après une piqûre d’insecte aquatique. Après pénétration dans la peau, la bactérie libère une toxine, laquelle détruira les tissus cutanés.

Alliance NYOBIA

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