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Gabonews | Gabon | 24/09/2007 | Lire l'article original
« Nous avons déjà effectué des formations d’agents, puis équipé les centres de transfusion sanguine de Franceville, Port-Gentil, Oyem, Koulamoutou et Mouila. En ce qui concerne Tchibanga, Lambaréné et Makokou, nous allons poursuivre les efforts déjà accomplis afin que d’ici fin décembre, les ressources humaines suivent les mêmes formations pointues, de même que ces structures hospitalières doivent être au diapason des autres provinces» a déclaré le Dr Ghislaine Asséko.
Directrice adjointe du Centre national de transfusion sanguine au ministère
de la Santé publique, ce médecin spécialiste en la matière
a beaucoup insisté sur le fait que mieux que par le passé, la
rigueur doit être de mise dans ce processus.
« Le mécanisme de prise de sang respecte la déontologie
médicale à la lettre », toutefois elle déplore que
sur le terrain bon nombre de personnes visitées n’ont pas encore
suffisamment compris l’utilité de ce geste humanitaire.
« Lorsque nous avons des donneurs de sang, nous procédons non seulement à une identification clinique mais aussi à une qualification biologique, en vue d’analyser la qualité du sang pour éviter les infections de transfusion par voie sanguine » a confié le Chef de projet en promotion de la santé et développement social.
« Il est à signaler que certains malades n’ont pas besoin
de toute une poche de sang, comme on le prescrit dans certains centre médicaux,
en cas de manque de globules rouges, des plaquettes de sang et du plasma, on
extrait uniquement d’une poche de sang les divers éléments
biologiques pour une utilisation médicale en cas de besoin du malade
» a-t-elle expliqué.
D’évidence, le don bénévole n’est pas encore
très assimilé par la majeure partie de la population gabonaise,
aussi on craint que cette action caritative soit confondue à des fins
mercantiles.
En plus, les risques sont évidents d’autant que plusieurs personnes font du don de sang un moyen d’extorquer de l’argent aux familles qui se retrouvent dans l’urgence d’une poche de sang. Le pire est que nombre de ces coupables sont souvent des personnes contaminées, sans vergogne ni valeurs humaines à partager à l’autre. Du coup, au sein du Centre national de transfusion sanguine préoccupé par ce danger, on a conscience que le défi global nécessite plus que jamais le lancement de vigoureuses campagnes de sensibilisation à l’échelle nationale.
Rappelons que le centre national de transfusion sanguine a été créé par décret présidentiel le 6 novembre 1982, avec pour rôle primordial de collecter du sang, et d’organiser la distribution des produits sanguins à l’échelon du Gabon.
GN/MNR/JCK/07
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