C’est pourquoi il insiste sur la mise en commun de toutes les énergies pour soutenir le programme mis en place par le FNUAP avec l’appui de l’Hôpital régional qui sera renforcé si le besoin se fait sentir en personnel qualifié pour opérer le plus grand nombre de malades. Pour la création d’un réseau local, il a préconisé l’intégration des travailleurs sociaux, les communicateurs, les organisations de femmes pour prendre en amont les malades et permettre leur insertion familiale. Il s’agit selon le Dr Guèye de régler l’étanchéité, la contenance et ensuite de faire face à la sexualité et la reproduction dans le cadre d’une prise en charge continue, cela, pour éviter les récidives.

La fistule vésico vaginale est une communication anormale entre la vessie et le vagin. Une sorte de trou qui se constitue après l’accouchement et cela arrive aux femmes qui sont restées en travail pendant longtemps. La tête de l’enfant qui bloque dans le bassin et comprime la vessie contre l’os du pubis ; une compression qui va entraîner secondairement une petite destruction de la paroi de la vessie qui va être le lit de la fistule vésico vaginale a souligné Dr Guèye qui introduisait le thème de la fistule Vésico vaginale lors d’une rencontre avec une équipe de spécialistes, Médecins, organisations de femmes et communicateurs.
Selon Dr Sogo Mulogo sur les 75 cas, il y a eu 80% de réussite et la plus spectaculaire reste cette femme venue de la Mauritanie opérée dix fois auparavant qui a eu son salut à cause de l’équipe de Tambacounda. Notons que ce programme de relance concerne les régions de Tambacounda et Kolda et va reprendre de plus belle pour son éradication comme c’est le cas dans tous les pays développés. Le problème de fistules reste selon lui un problème de prise en charge de la santé.

PAPE DEMBA SIDIBE

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