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Revue de presse de santé tropicale

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Maladies parasitaires :12 millions de Camerounais touchés. L’ampleur de la bilharziose et des vers intestinaux justifie la mise sur pied d’un programme national de lutte

Cameroon tribune | Cameroun | 21/04/2006 | Lire l'article original

Le ministre de la Santé publique, Urbain Olanguena Awono, a lancé lundi dernier, dans la ville de Ngaoundéré, la campagne nationale de déparasitage gratuit pour les enfants d’âge scolaire (6-15 ans). Il s’agit pour les experts, durant trois semaines, de sensibiliser les populations et de sillonner les écoles maternelles et primaires afin de déparasiter les enfants, population la plus vulnérable aux maladies parasitaires.

Notamment la schistosomiase (bilharziose) qui touche plus de 2 millions de Camerounais et les helminthiases intestinales (vers intestinaux). Cette dernière infection touche quant à elle 10 millions de personnes dans le pays. Les trois provinces du septentrion (Nord, Extrême nord et Adamaoua), avec 85% des cas de bilharziose au Cameroun, sont les plus touchées par ces maladies dont la transmission est liée à de mauvaises conditions d’hygiène. En effet, les experts affirment qu’on s’infecte lors d’un contact avec de l’eau ou des surfaces souillées.

Ce qui inquiète les autorités sanitaires du pays et justifie la mise sur pied, en 2003, d’un Programme national de lutte contre la schistosomiase et les helminthiases intestinales (PNLSHI). Ce programme constitue, selon le Minsanté, " la réponse du gouvernement à cette situation ". L’objectif principal de ce programme est la réduction de la morbidité et la transmission d’ici 2010 de ces affections, afin d’améliorer la santé des communautés vulnérables. Car ces maladies sont liées à la pauvreté, ce qui entraîne une baisse de productivité des adultes, un retard de croissance et de développement intellectuel des enfants et l’augmentation du risque d’infection par d’autres germes.

En ce qui concerne la prise en charge, le PNLSHI tient à assurer un accès permanent aux médicaments essentiels contre les parasites intestinaux et l’administration régulière de la chimiothérapie au moins à 75% des enfants en âge scolaire. Il est également question d’améliorer les capacités de dépistage et de traitement de ces maladies dans les structures sanitaires, de promouvoir l’accès à une eau potable, à un système d’assainissement et à l’éducation sanitaire. Enfin, le programme national vise la mise en place des mesures préventives visant à limiter les actions de développement susceptibles de favoriser l’éclosion ou la propagation des maladies parasitaires. Mais également la mobilisation des ressources pour une lutte plus efficace contre les vers intestinaux et la bilharziose.

Josiane R. MATIA

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