De 10 à 20% des cancers de la prostate pourraient être évités grâce à une alimentation équilibrée.
Il suffit selon Paul Onguene, nutritionniste à Yaoundé de revoir le contenu de son assiette. La précaution s'adresse surtout aux sujets à risque : les hommes âgés d'au moins 45 ans, les membres de familles où il existe ce type de cancer... A cet effet, le nutritionniste proscrit une alimentation riche en graisses, et particulièrement en graisse animale qui, augmenterait les risques de développer le cancer de la prostate.
Ainsi, pour diminuer la quantité de matières grasses de son alimentation, il conseille de cuisiner avec peu de gras et de réduire sa consommation de pâtisseries. Quant à la diminution des graisses d'origine animale, on y parvient en variant les sources de protéines. Ceci en incluant le plus souvent à son menu du poisson et des légumineuses ; en privilégiant les huiles et la margarine non hydrogénées aux graisses animales; en choisissant des viandes maigres et adoptant les produits laitiers faibles en matières grasses.
De plus en plus, les études soulignent le rôle néfaste d’une grande consommation de viande rouge, et particulièrement des viandes transformées notamment les charcuteries, dans l’apparition de certains cancers. Si la viande rouge n’est pas interdite, elle doit toutefois être consommée avec modération et dans de saines conditions.
Les nutritionnistes demandent de consommer surtout les légumes qui selon eux, jouent un rôle de premier plan dans la prévention du cancer de la prostate. Par ailleurs, au cours des dernières années, divers composés ont été étudiés en relation avec le cancer de la prostate. De ces composés, trois semblent jouer un rôle protecteur. Il s'agit de la vitamine E, retrouvée dans la patate douce, les amandes, les noisettes ainsi que l’huile de maïs et de soja ; le sélénium, contenu dans le riz et le blé; le lycopène, retrouvé dans la tomate, le melon d’eau, la goyave, la papaye, l’abricot et le pamplemousse rose.
C.Y.
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