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Cameroon tribune | Cameroun | 20/02/2008 | Lire l'article original
Cela signifie-t-il que personne n’est à l'abri ?
Tout le monde peut être atteint par les maladies cardiovasculaires. Cependant, leur fréquence est accrue chez les personnes ayant ce qu’on appelle en cardiologie « les facteurs de risques cardiovasculaires » qui sont l’hérédité (un parent direct a déjà une maladie cardiovasculaire), le tabagisme, l’alcool, l’obésité, l’hypercholestérolémie, la sédentarité, l’hyperglycémie, l’hypertension artérielle, le stress psychosocial, une alimentation trop salée. Si un individu possède un ou plusieurs de ces facteurs, il est plus à risque que celui qui n'a aucun de ces facteurs
Comment peut-on prévenir le mal ?
La prévention des ces maladies consiste à éviter au maximum les facteurs de risques cardiovasculaires par exemple en supprimant le tabac ou l’excès d’alcool, en effectuant régulièrement une activité sportive (éviter la sédentarité). En cas d’attaque, de nombreux gestes peuvent être effectués, notamment le massage cardiaque s'il y a arrêt cardiaque. Mais ici au Cameroun, le plus urgent c’est d’assurer le transfert du malade dans des bonnes conditions en milieu hospitalier où il pourra avoir les soins adaptés en fonction de son cas.
La 6e conférence scientifique organisée par la Société camerounaise de cardiologie (SCC) s’est tenue la semaine dernière. Quelles en ont été les grandes conclusions ?
Nous avons pu développer le thème principal qui était « Cœur et Sport ». Le sport est important. Cependant, il doit être fait après un bilan de santé notamment cardiovasculaire avec réalisation obligatoire d’un électrocardiogramme (ECG).Nous avons développé d'autres thèmes comme les maladies du cœur de l’enfant et la chirurgie cardiaque, le diabète, l’hypertension artérielle, les cardiopathies ischémiques... La SCC a réalisé en prélude de ce congrès des journées de dépistage des maladies cardiovasculaires sur les sites de sport de loisirs à Douala et à Yaoundé. Nous avons ainsi pu prendre la tension artérielle et doser le taux de sucre (glycémie à jeun) chez plus de 1000 personnes. On a constaté qu’il y a environ un cinquième des personnes dépistées qui s’ignorait hypertendu ou diabétique. Nous les avons ensuite conseillées ou adressées celles atteintes de maladies cardiovasculaires dans l’un des hôpitaux publics où elles devraient être consultées gratuitement. La SCC compte réaliser d'autres journées de dépistage plusieurs fois par an.
Propos recueillis par Josiane R. MATIA
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