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Cameroon tribune | Cameroun | 09/04/2008 | Lire l'article original
Les équipes vaccinales ont sillonné les quartiers et villages de la province pendant trois jours. Les mobilisateurs sont au nombre de 2 .000 dans la ville de Douala. Et c’est la stratégie du porte-à-porte qui a été choisie par le ministère de la Santé publique pour assurer une meilleure couverture. Comme l’a expliqué le Minsanté, André Mama Fouda, lors du lancement officiel, cette manière de faire est moins contraignante pour les familles. Ils n’ont pas à prendre un taxi ou à habiller les enfants pour se faire vacciner. Les équipes vaccinales les trouvent à domicile ». Le chef de service du district de New-Bell, Justine Fodjo, que nous avons suivi lors de cette campagne de vaccination contre la polio vendredi dernier au quartier Nganguè nous a assurés que les difficultés étaient négligeables.
Pour elle, presque toutes les familles ont accepté de faire vacciner leurs enfants sans vraiment opposer de résistance. Les seules difficultés qui nous ont été rapportées, c’est que certaines mamans estiment que leurs enfants n’ont pas besoin de ces vaccins. Pour la simple raison qu’ils sont vaccinés régulièrement. Il a fallu leur expliquer le bien fondé de cette campagne pour qu’elles coopèrent. Notamment, le cas du virus sauvage découvert au district de santé de New-Bell.
Selon le Dr. Edengué la plupart des parents commencent à comprendre la nécessité du vaccin contre la polio. Les préjugés et autres refus catégoriques sont en train de disparaître. « Les refus catégoriques deviennent de plus en plus rares », estime-t-il. Et pour s’assurer que les enfants ont été vaccinés, leur pouce est marqué d’un signe au feutre ainsi que les portes ou portails de leur domicile. De toutes les façons, en cas de refus ferme, les équipes de vaccination ont le moyen de faire intervenir les autorités médicales, administratives, religieuses, traditionnelles. Et comme l’expliquait le délégué provincial du Littoral de la Santé publique, tout comme la ville de Douala a eu un taux de couverture de 84% les années précédentes. Ce qui n’est pas mal et même, ce taux protège tous les autres enfants.
Josy MAUGER
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