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Sidwaya | Burkina Faso | 18/04/2008 | Lire l'article original
Le directeur général du CHUP-CDG, Damien Oubda, a expliqué que ledit atelier est le premier d'une série de trois formations de niveau national, programmées dans le plan d'action du projet dénommé "Ensemble, solidarité thérapeutique hospitalière en réseau" (ESTHER). Aussi a-t-il exprimé sa gratitude à la représentante de ce projet, Murielle Buhreuil et aux partenaires du Nord, venus à Ouagadougou pour l'atelier. Il s'agit notamment du Pr Stéphane Blanche (un expert international) et Marie Guédin (virologue) représentant respectivement les centres universitaires français de Necher et de Rouen. "Votre présence parmi nous témoigne de votre attachement aux partenaires interhospitaliers et à la lutte contre le SIDA" a-t-il dit à leur endroit. Selon le secrétaire permanent du conseil national de lutte contre le SIDA et les IST (SP/CNLS), M. Joseph André Tiendrébéogo, la faiblesse de la prise en charge est due à une insuffisance de personnel qualifié pour la dispensation des ARV, surtout pédiatriques.
De ce fait, il a salué la tenue de cet atelier parce qu'il vient combler cette lacune. Il a en outre, souligné que cette formation vient accompagner la décision prise par le gouvernement de fixer, pour compter du 1er décembre 2007, le prix des ARV aux PVVIH adultes à 1500 FCFA, le coût mensuel sur toute l'étendue du territoire national. Par ailleurs, il a soutenu que l'atelier vient appuyer le SP/CNLS dans sa stratégie de déconcentration des activités de prise en charge, notamment en zone périphérique. La présidente du comité d'organisation, Pr Diarra Yé a indiqué que les participants viennent non seulement de toutes les provinces du Burkina, mais aussi du Niger et du Tchad. "Nous sommes en train d'œuvrer pour que les enfants infectés par le SIDA n'en meurent pas. Ils seront sous ARV à vie. En plus des ARV, il leur faut un accompagnement social et nutritionnel", a-t-elle expliqué. Elle a précisé que les travaux se dérouleront en trois (3) jours et porteront sur la théorie, la pratique et le partage des expériences. De son avis, le SIDA n'épargne personne. En ce qui concerne les enfants, elle a dit qu'en dehors de la transmission mère-enfant, d'autres pratiques tels l'excision le "percing" des oreilles etc, sont à risque à telle enseigne que bon nombre d'enfants sont infectés. "En tant que pédiatre, notre rôle est de les sauver. Aux côtés des autres partenaires, il y a la fondation Clinton qui nous appuie", a-t-elle révélé.
Aimée Florentine KABORE
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