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Revue de presse de santé tropicale

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Sida : Le chimpanzé, un réservoir naturel du Vih-1.

Mutations | Cameroun | 30/05/2006 | Lire l'article original

L’étude menée au Cameroun est présentée comme une avancée dans la recherche d'un vaccin.
Le Dr Eitel Mpoudi-Ngolle a le sourire aux lèvres. Satisfait, le médecin donne des informations sur cette recherche qui domine l'actualité sur le Sida. En effet, les travaux auxquels il a participé dans le cadre du Projet prévention du sida au Cameroun, en collaboration avec une équipe de chercheurs internationaux, ont démontré que des chimpanzés du sud du Cameroun étaient porteurs (sans être malades) d’un virus très proche de celui de l’immunodéficience humaine, le Vih de type 1, responsable de la pandémie du Sida.


Selon l'étude à laquelle ont également participé des chercheurs de l'Institut de recherche et de développement (Ird), l'université de l’Alabama (Etats-unis) et l'université de Nottingham (Grande-Bretagne), c'est le chimpanzé de la sous espèce Pan troglodytes troglodytes, qui a servi de modèle à la recherche en question. Simplement parce que, l'homme et le primate partagent la très grande majorité de leur patrimoine génétique. En effet, "98 % des gènes de l'homme sont identiques à celles du chimpanzé", indique la primatologue Cecile Neel.
Pour prouver que les chimpanzés sauvages sont bien le réservoir naturel du virus, les chercheurs ont analysé plus de 600 échantillons d’excréments de chimpanzés Pan troglodytes dans la forêt tropicale camerounaise.

Dans leur analyse, ils ont constaté que certains groupes, soit 35% de chimpanzés, étaient porteurs du virus. Parmi les 16 souches virales isolées, certaines sont très proches de celles du groupe M du Vih-1, l’une des formes les plus répandues du virus humain de l’immunodéficience. " Cette technique a l'avantage de ne pas traumatiser les animaux pendant les travaux comme nous le faisions par le passé. Il y a quelques années, en fait, au début de nos recherches, nous prélevions du sang chez les singes arrachés aux braconniers par l'ancien ministère de l'Environnement et des Forêts", précise le Dr Mpoudi Ngolle.

Le fait que le Pan Troglodytes troglodytes ne présente pas de distinctions particulières et est donc difficilement reconnaissable peut porter à confusion. Pour le Dr Mpoudi Ngolle, le chimpanzé dont il est question dans l’étude peut transmettre le virus quand on le mange sans le cuire à point ou si on est mordu ou griffé par lui. L'espèce dont il est question est par ailleurs protégée par la législation sur la protection des primates.

Vaccin

La découverte, jugée importante par la communauté scientifique, a été publiée le 25 mai 2006 dans le magazine Science. Les chercheurs la présentent comme une avancée significative pour la lutte contre la pandémie du Vih-Sida. " Même s'il est porteur du virus, contrairement à l'homme, le chimpanzé ne fait pas la maladie. Si on arrive à maîtriser les mécanismes qu’il développe, on peut trouver les moyens thérapeutiques adéquats pour sauver l'homme. Un vaccin par exemple", dit le Dr Eitel Mpoudi-Ngolle.

Les soupçons pesaient depuis plusieurs années sur les chimpanzés. En 1989, l’équipe de Martine Peeters et d’Eric Delaporte, chercheurs à l’Ird, avait isolé, chez un chimpanzé captif, au Gabon, un virus proche du Vih-1. Ce virus, baptisé VIScpz, n’avait ensuite été trouvé que chez quelques singes captifs du bassin du Congo. Ce qui avait suggéré à plus d'une personne que la présence du Vih-1 chez les humains résultait d’une transmission inter-espèces. Toutefois, le communiqué rendu public par les chercheurs, souligne que le fait d’avoir établi "le réservoir naturel du Vih", ne fait pas de ce dernier l’origine de la pandémie.

De même, pour le Dr Mpoudy Ngolle, cette découverte, ne fait pas du Cameroun, l’origine du Sida, telle que certains médias étrangers le laissent penser.
Un des enjeux des recherches futures sera donc de déterminer pourquoi la localisation du réservoir naturel (des chimpanzés) est différente des aires géographiques où les premiers cas de la maladie sont apparus, mais également pourquoi seul le Vih-1 du groupe M s’est diffusé, provoquant une épidémie mondiale.

Cathy Yogo

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