← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Mutations | Cameroun | 02/07/2008 | Lire l'article original
Une fois de plus, c'est le mois de juillet qui a été choisi par le personnel médical et sanitaire pour entamer une nouvelle grève. On se souvient en effet que l'année dernière, précisément le 9 juillet 2007, un "arrêt de travail" par ces derniers avait paralysé plusieurs centres hospitaliers publics dans plusieurs villes du pays (Yaoundé, Douala, Bafoussam, Bamenda, Ebolowa etc.). Un an après les dernières revendications, le Synpems s'insurge que "rien de concret n'ait encore été fait" pour remédier à cette situation.
Pour le président de ce syndicat, M. Balla Balla, on observe plutôt comme "une volonté politique de ne pas résoudre les problèmes", vu que "les revendications sont les mêmes que l'année dernière", ajoute-t-il. M. Balla Balla ne comprend pas que, malgré le discours du chef de l'Etat prononcé en mars dernier – discours intervenu à la suite des émeutes de février – et relatif à la contractualisation des personnels dits "temporaires ou vacataires", que ceux-ci ne le soient pas encore, "après cinq à dix ans de service en tant que temporaire".
Parmi les autres revendications faites par le Synpems, il y a "la révision
de l'âge de départ à la retraite". A ce sujet, le Synpems note comme un
"manque d'équité". En effet, l'âge de départ à la retraite varie en
fonction des catégories : 55 ans pour les personnels de catégories A et B et
50 ans pour ceux de la catégorie C. Par conséquent, le Synpems demande aux autorités
que la retraite soit fixée à "60 ans pour tous". Une exigence qui,
à en croire le président de ce syndicat, a aussi pour but de "donner l'opportunité
au temporaire de 45 ans par exemple, de pouvoir toucher ses cotisations sociales".
En outre, "on a l'impression que ceux qui sont en âge de retraite ne veulent
pas partir", s'écrie M. Balla Balla.
Une situation qu'il juge inacceptable dans la mesure où ce sont ces retraités "qui écument notre ministère et nos hôpitaux car grands vecteurs de corruption par leur immunité de fait". Du côté du ministère de la Santé publique (Minsanté), on a déjà réagi à ce mot d’ordre de grève. De sources officielles, l’on apprend qu’ : "une réunion de concertation entre les médico-sanitaires et le ministre aura lieu demain mercredi, après celle tenue la semaine dernière à Douala".Cette concertation sera déterminante quant à la suite à acorder à la grève prévue le 8 juillet prochain.
Sont concernés par cet arrêt de travail, les fonctionnaires, les personnels recrutés par le ministère de la Santé publique sur la base des fonds Ppte et les temporaires. Malgré quelques divergences dans les revendications, la révision du statut particulier et la formation pour les fonctionnaires, le paiement des salaires aux Ppte vagues de 600 et 1500 et la contractualisation effective des temporaires, reste que tous revendiquent de meilleures conditions de travail et de vie.
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux