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Sud Quotidien | Sénégal | 07/06/2006 | Lire l'article original
Cette étude montre pour la première fois que les femmes de plus de 25 ans peuvent aussi être protégées contre l'infection des virus de la famille des papillomavirus (Hpv) de type 16 et 18, principaux responsables des lésions utérines évoluant en cancer, souligne le groupe. Les résultats de cet essai clinique ont été rendus publics à la 42e conférence annuelle de l'American Society of Clinical Oncology (Asco) réunie à Atlanta (Géorgie, sud) du 2 au 6 juin. Selon Glaxo, les niveaux d'anticorps étaient équivalents à ceux observés lors d'une étude antérieure séparée de suivi de femmes de 15 à 25 ans. Elles restaient protégées à 100%, quatre ans et demi après la vaccination. Le vaccin, baptisé Cervarix, a été testé pour cet essai clinique, dit de phase 3, sur 666 femmes. Il s'est aussi révélé "généralement sans risque" et a été "bien toléré", a assuré Glaxo. "Pour la première fois nous voyons un vaccin contre le cancer du col de l'utérus hautement efficace également après l'âge de 25 ans", a souligné le Dr. Tino Schwarz, professeur au Stiftung Juliusspital de Wuerzburg en Allemagne et principal auteur de cette étude. "Ces données sont importantes car les femmes plus âgées restent exposées à un risque élevé d'infection par ces virus", a-t-il ajouté.
Mais Glaxo est à la traîne de son concurrent américain Merck pour la mise au point d'un vaccin protégeant contre le cancer utérin appelé Gardasil. Merck devrait très bientôt obtenir le feu vert de la Fda (Food and Drug Administration), l'autorité fédérale des médicaments, pour commercialiser son vaccin dont des études ont montré l'efficacité pour immuniser des jeunes filles et femmes de 9 à 26 ans. Glaxo a indiqué qu'il comptait faire une demande de mise sur le marché du Cervarix auprès de la Fda. Une autre étude présentée dimanche à l'Asco a montré que le Gardasil protégerait à 100% contre des infections du vagin et de la vulve causées par des papillomavirus. Des lésions vaginales et de vulve précancéreuses sont de plus en plus fréquentes chez des jeunes femmes. "Les virus HPV ne provoquent pas des lésions cancéreuses exclusivement dans le col de l'utérus et sont responsables de près de 80% des 6.000 cas de cancer vaginal et de la vulve annuellement aux Etats-Unis", a souligné le Dr. Jorma Paavonen, chef du service de gynécologie de l'université d'Helsinski en Finlande qui a conduit cette recherche.
Gardasil cible quatre variétés de HPV, dont deux (HPV 16 et 18) sont directement liés au cancer utérin et les deux autres, (HPV 6 et 11) provoquent des verrues ano-génitales. L'étude du Dr. Paavonen a été menée à partir d'essais cliniques sur 18.150 femmes du monde entier.
Le cancer utérin est la deuxième cause de mortalité des femmes par cancer avec 288.000 décès annuellement. Quelque 510.000 cas sont diagnostiqués chaque année dont près de 80% dans les pays en développement. Les cancer du vagin et de la vulve restent très rares et touchent surtout les femmes âgées.
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