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Sida : Un dépistage difficile chez les bébés dans les PVD retarde les soins

Sud Quotidien | Sénégal | 21/06/2006 | Lire l'article original

La difficulté d'assurer dans les pays pauvres un dépistage précoce des nourrissons contaminés par le virus du sida est un des obstacles au traitement des enfants, ont souligné médecins et acteurs de terrain lors d'un colloque "Enfance et sida" cette semaine à Paris.

En l'absence de trithérapie, la moitié des bambins contaminés durant la grossesse, l'accouchement ou l'allaitement risquent de mourir avant l'âge de deux ans. Jusqu'à l'âge de 18 mois, voire 15 mois, tant que l'enfant est susceptible d'avoir conservé des anticorps transmis par la mère, diagnostiquer l'infection du bébé lui-même nécessite de recourir à des tests coûteux, pour détecter le virus du sida (VIH) lui-même et non les seuls anticorps produits en réaction à l'infection. Des tests de diagnostic par PCR (Polymerase chain reaction), une technique d'amplification permettant d'obtenir suffisamment de matériel génétique pour identifier le virus, peuvent couter 50, voire 100 dollars l'unité, explique Joseph Essombo (Elizabeth Glaser Paediatric Aids Foundation, Côte d'Ivoire). "C'est l'un des gros obstacles" si l'on veut élargir dans les pays pauvres l'accès aux traitements anti-sida, dont seule une faible minorité d'enfants contaminés bénéficie, a-t-il résumé devant la presse. Le développement des médicaments génériques bon marché a permis de "faire pression sur les firmes pharmaceutiques" à la fin des années 90 pour qu'elles réduisent le prix des médicaments anti-VIH dans les pays en développement, "mais on n'a fait aucune pression sur ceux qui fabriquent les équipements de laboratoires et les réactifs", regrette-t-il. "Il va falloir y arriver pour traiter le maximum d'enfants, sinon ce seront des paroles vaines", prévient-il.

Certains tests de PCR en temps réel, moins chers (10 à 15 dollars) que les "kits" prêts à l'emploi des labos, nécessitent un personnel de santé compétent dont la majorité des pays ne dispose pas, selon le Dr Patricia Fassinou (Chu de Yopougon, Côte d'Ivoire). Faute de laboratoires de proximité, il faut acheminer les prélèvements sur papier buvard vers des laboratoires centraux, poursuit-elle, insistant sur la nécessité de mettre en place un diagnostic biologique précoce pour prendre en charge le traitement des petits nourrissons.

L'attente du diagnostic, Mme Dollo (Cameroun) en a fait l'expérience peu après la naissance de sa fille, lorsqu'elle a appris qu'elle-même était séropositive. Elle a insisté pour qu'un test soit fait sur le bébé, mais il a fallu "huit mois pour avoir les résultats". Heureusement, dit-elle, le médecin a accepté de mettre le bébé sous antirétroviraux dès l'âge de 5 mois, sans attendre la confirmation du diagnostic, ce qui lui a permis de reprendre du poids et l'a sauvée. L'enfant est entrée à l'école cette année. "Ma fille a dépassé l'étape où elle devait mourir et je crois que je la marierai un jour", espère Mme Dollo. Pour que les enfants ne soient plus les "grands absents de la réponse globale au sida", il "faut passer aux actes", ont insisté à Paris responsables de l'Unicef (Fonds des Nations unies pour l'enfance), médecins et autres acteurs de terrain, alors que moins de 5% des enfants ayant un besoin urgent de trithérapie en bénéficient.

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