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Cameroon tribune | Cameroun | 23/02/2009 | Lire l'article original
Pour Jean Antoine Sinsou, directeur de Sanofis Pasteur, la rage est une maladie à 100% mortelle. « Dès que les premiers symptômes apparaissent, le malade est voué à la mort », indique-t-il. D’où la nécessité d’une rapide prise en charge. Toujours selon lui, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit trois catégories de patients. En catégorie un, c’est celui qui touche ou nourrit un animal, en deux, l’individu peut être un enfant qui a l’habitude de jouer avec le chien et qui a été mordillé par l’animal, il y a enfin le patient qui a vraiment été mordu. « A chaque catégorie son traitement », indique-t-il. Il existe également un traitement spécifique après exposition chez des personnes déjà vaccinées.
En fait, la rage est une maladie virale animale et qui malheureusement touche accidentellement l’homme. Afin d’éviter que l’individu mordu en meure, le Dr. Jean Antoine Sinsou insiste sur la prise en charge rapide avant l’apparition de symptômes. « La prise en charge du sujet mordu est une course contre la montre ». Toujours selon lui, en Afrique, une personne meurt toutes les vingt minutes de la rage et c’est le chien qui est à l’origine de la transmission dans près de 99% des cas. L’intervention rapide en cas d’exposition est la clé du succès du traitement, puisque une fois transmis par morsure ou griffure, le virus commence à proliférer au niveau de la blessure. Une fois sur le nerf, le virus commence sa progression vers le cerveau.
Josy MAUGER
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