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Cameroon tribune | Cameroun | 24/04/2009 | Lire l'article original
D’emblée, je souligne que c’est le ministère de la Santé publique qui est mieux placé pour donner des statistiques fiables sur le nombre annuel d’évacuations sanitaires. Si au premier abord, on peut penser que les chiffres sont en hausse, il faut surtout avoir à l’esprit que le nombre de malades augmente aussi d’année en année. Il ne faut donc pas se fier aux chiffres en valeur absolue. Néanmoins, il faut reconnaître que le plateau technique de la plupart de nos hôpitaux de référence autorise qu’on envisage une diminution réelle de ces évacués. Dans la sous-région, le Cameroun a des spécialistes de renommée internationale dans plusieurs disciplines médicales. Les choses se sont beaucoup améliorées, que ce soit sur la qualité des ressources humaines, le niveau des équipements ou des infrastructures de soin. D’accord, il y a une nécessité permanente de renouveler ces équipements, mais je reconnais volontiers que l’Etat fait beaucoup d’effort…Certains cas ne sont pas évacués faute d’avoir sur place un plateau technique adéquat ou des médecins qualifiés.
Voulez-vous dire qu’il y a des cas de complaisance ?
Imaginez un cas de césarienne pour laquelle on remue ciel et terre pour que la patiente soit évacuée aux frais de l’Etat ! Tout simplement parce qu’on veut obtenir pour le nouveau-né la nationalité du pays d’accueil. Ces cas nous font honte parce dans le pays d’accueil, on est scandalisé qu’une prise en charge locale n’ait pas été possible. Il y a des cas d’évacuation dont la maladie peut être soignée sur place, nous sommes obligés de le reconnaître. Il y a aussi des malades qui se présentent à la phase terminale, quand on y peut rien. Et même lorsqu’on les évacue finalement, c’est pas forcément pour qu’ils aillent trouver guérison.
Quel est l’état du plateau technique de l’hôpital Gynéco Obstétrique de Yaoundé dont vous êtes le DG ?
Nous sommes fiers de nos infrastructures. C’est vrai que cet hôpital bénéficie du coup de main de la coopération chinoise. Mais l’Etat a beaucoup investi ici. Je suis fier d’être à la tête de cet hôpital. Le plateau technique est tel que nous prenons en charge beaucoup de maladies. En Afrique centrale l’hôpital Gynéco-obstétrique de Yaoundé a une bonne réputation dans la prise en charge du cancer chez la femme. Nous faisons ici des interventions de haut niveau.
Avec l’équipement de la radiothérapie développée par notre voisin (l’hôpital général de Yaoundé), la médecine nucléaire, je peux affirmer que les hôpitaux de référence du Cameroun ne sont pas mal lotis
Qu’en est-il des secteurs comme la pédiatrie ?
L’amélioration est en cours. Nous pouvons gérer les cas pédiatriques compliqués ici. Nous avons un des meilleurs services d’ophtalmologie à l’hôpital gynéco-obstétrique. Nous prenons en charge des cas ORL, etc.
Jeanine FANKAM
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