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Revue de presse de santé tropicale

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L’opération blouses propres du "docteur Bouda"

L'Observateur | Burkina Faso | 14/06/2009 | Lire l'article original

C’est indéniable. Les structures sanitaires privées apportent un plus dans la santé des Burkinabè en ce sens qu’elles accroissent l’accessibilité géographique des soins et désengorgent les centres médicaux publics. Mais à charge contre elles, les médecins et autres agents de santé formés par l’Etat désertent souvent les hôpitaux vers les établissements privés où ils peuvent arrondir leur fin du mois. Cependant, beaucoup de cabinets de soins opèrent dans l’illégalité en violation des textes qui ont pourtant été vulgarisés. Après des rappels à l’ordre, le ministère de la Santé a décidé de procéder simplement à la mise sous scellés des locaux.

Samedi 13 juin 2009. Date choisie pour mener l’opération de fermeture. Au gouvernorat du Centre, à Ouagadougou, les responsables chargés du dossier se sont retrouvés matinalement pour planifier la descente. Neuf équipes composées d’officiers de police judiciaire et de médecins ont été constituées et réparties sur l’ensemble du territoire communal. Leur cible : 21 structures sanitaires privées à rayer de la cartographie. Des zones sont déclarées à risque parce que les populations habituées aux services du centre de santé peuvent s’opposer à l’opération. Pour ce faire, une armada de policiers ont été mobilisés, prêts à mettre hors d’état de nuire tout individu qui viendrait à mener une résistance. Une ambulance aurait été prévue pour évacuer les malades hospitalisés dans ces établissements vers les centres médicaux publics.

Les journalistes sont répartis dans les groupes. A l’arrondissement de Bogodogo où nous étions, l’équipe conduite par l’officier de police Issouf Soma a fait une première halte à la clinique Lafiaso installée dans un local où exerçait feu le Dr Patrice Zei. La structure a été rebaptisée par une accoucheuse auxiliaire et fonctionnerait sous le couvert d’une sage-femme en poste à l’hôpital Yalgado. Selon les explications de l’infirmière, la dame de Yalgado a une autorisation d’ouvrir un cabinet de soins qu’elle a mis à la disposition de Lafiaso moyennant 100 000 FCFA/mois. L’officier de police demande à voir les papiers en vain. Il a donc établi un procès-verbal constatant l’illégalité de Lafiaso.

Pendant ce temps, le médecin de l’équipe procédait à l’inventaire des équipements. Par la suite, l’équipe a fait une descente au cabinet de soins Tilg-Ma qui aurait changé de locaux, à Wend So et à la clinique d’un gynécologue. Au même moment, les autres cliniques étaient traquées dans les arrondissements de Ouagadougou jusqu’aux environs de 14h. Le ministre de la Santé, Seydou Bouda, s’est déplacé au gouvernorat pour féliciter le gouverneur Boureima Bougouma du fait de la réussite de l’opération qui est une première. "La vigilance, a-t-il, dit doit être de mise. Même pour ouvrir une boutique, il y a des règles à respecter. Nous devons donc assainir le domaine surtout que certains exercent sans le diplôme requis".

Adama Ouédraogo Damiss

Erreur sur la cible

S’il faut saluer cette opération d’assainissement du secteur de la santé, il faut déplorer la manière dont elle a été menée. Dans l’arrondissement de Bogodogo, où nous étions, de 7 h à 12 h, l’équipe n’a pu localiser qu’une seule clinique. Les adresses fournies n’étaient pas les bonnes et on a attiré gratuitement la curiosité des passants et des voisins dans certaines concessions.

Imaginez des policiers armés et des journalistes munis de caméras descendre dans une famille, comme ce fut le cas au secteur 15, où se trouverait une clinique. Et après vérification, on se rend compte qu’il y a eu une erreur sur la localisation parce que la structure aurait déménagé depuis plusieurs mois. Pendant ce temps, les rues sont bondées de monde, curieux de savoir ce qui se passe.

C’est dire que le travail préliminaire n’a pas été efficacement mené. Il aurait fallu des guides bien informés pour éviter ces situations qui créent sans doute des désagréments. Autre grief : la liste complète des cliniques n’a pas été mise à la disposition des journalistes. Or, il aurait fallu aller jusqu’au bout de la logique. On nous a fait comprendre qu’il y a des modifications à apporter. Nous espérons donc que le document sera rendu public après lesdites modifications sans bien sûr rayer de la liste certains gros bonnets de la médecine qui y figuraient.

A.O.D.

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