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Burkina Faso: mortalité maternelle et néonatale ; Les leaders d'opinion s'engagent à combattre le mal

Sidwaya | Burkina Faso | 22/09/2009 | Lire l'article original

La VIe édition de la Journée africaine de la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale s'est tenue à Gaoua, chef-lieu de la région du Sud-Ouest, le jeudi 17 septembre 2009. Présidée par Mme Chantal Compaoré, épouse du chef de l'Etat, l'édition de cette année a été une occasion pour interpeller les leaders d'opinion à s'impliquer dans la lutte. La première Dame, Mme Chantal Compaoré invite les leaders d'opinion à s'engager dans la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale.

Les autorités et la population du Sud-Ouest se sont massivement mobilisées pour marquer leur soutien à la première Dame dans sa lutte.

La mortalité maternelle et néonatale constitue un problème de santé publique en Afrique. C'est pour juguler ce fléau que les premières Dames d'Afrique de l'Ouest et du Centre, réunies à Bamako en 2001 dans le cadre de "La vision 2010", ont initié une Journée africaine de lutte contre la mortalité maternelle et néonatale. Au Burkina Faso, la journée s'est tenue cette année à Gaoua le 17 septembre 2009 sous le thème : "Les leaders administratifs, politiques, coutumiers et religieux s'engagent en faveur de la santé de la mère et du nouveau-né".

Donner la vie est une noble fonction naturelle qui devrait survenir toujours dans l'amour et la joie de la mère, mais également de la société, a laissé entendre le ministre de la Santé, Seydou Bouda. Malheureusement, ce n'est pas toujours le cas dans les pays en développement. En effet, cette aventure se termine souvent de façon dramatique, par le décès de la mère en couches ou du nouveau-né. La situation est très préoccupante au Burkina et particulièrement, dans la région du Sud-Ouest, a souligné la coordinatrice régionale des femmes de la région, Mme Ini Inkouraba Youl.

Selon elle, seulement 30% de femmes dans le Sud-Ouest, accouchent dans des centres de santé. Les 70% le font à domicile sans assistance qualifiée et dans des conditions d'hygiène et de salubrité déplorables, conduisant très souvent au décès de la mère ou du nouveau-né. "Ces décès sont souvent dus à l'éloignement des centres de santé, à des voies impraticables, aux moyens de transport inadaptés, à la pauvreté et aux croyances traditionnelles", a précisé Mme Youl.

Le Recensement général de la population et de l'habitat de 2006 relève que le ratio de mortalité maternelle au Burkina Faso est estimé à 307,3 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes. C'est face à cette situation inquiétante que l'édition de cette année interpelle les leaders d'opinion à s'engager pleinement dans la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale pour qu'aucune femme ne meurt encore en voulant donner la vie.

Consciente que ce sont ces leaders qui possèdent le pouvoir décisionnel ou la capacité de convaincre quant à la fréquentation des services de santé, la première Dame, Mme Chantal Compaoré les a invités à s'investir désormais à accompagner la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale. "Je voudrais en ce jour, encore en appeler aux leaders administratifs, politiques, coutumiers et religieux, afin qu'ils accordent davantage d'attention à la santé de la mère et de l'enfant au Burkina Faso. Chaque leader doit user de son influence pour sensibiliser ses communautés de base à une utilisation systématique des services de santé par les femmes, en particulier et la population, en général", a indiqué Mme Chantal Compaoré.

Appel qui a eu un écho favorable, car les représentants des leaders d'opinion se sont publiquement engagés à user de leur influence et de leur pouvoir de décision dans la société pour combattre à jamais ce fléau qui endeuille, chaque jour, des familles. Le ministre de la Santé, tout en reconnaissant la gravité de la situation, estime que beaucoup d'efforts sont faits dans son département pour la suivie et l'accompagnement des femmes, de la grossesse à l'accouchement.

Il s'agit de l'acquisition de 42 centres médicaux avec antenne chirurgicale fonctionnels sur l'ensemble du territoire, 12 hôpitaux régionaux et universitaires, l'augmentation des effectifs des agents de santé, la gratuité des consultations prénatales et la subvention des accouchements et des soins obstétricaux et néonatales d'urgence. Le ministre a tenu à remercier la première Dame pour son engagement sans faille aux côtés du ministère de la Santé dans sa lutte pour un accouchement sans risque.

Les partenaires techniques et financiers, par la voix du Docteur Djamila Cabral, représentante de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) au Burkina, ont réaffirmé leur disponibilité à accompagner les autorités burkinabè dans la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale.

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