Selon Dr Moussa Diakhaté, chef du service national de l’information sanitaire, après avoir compilé toutes les informations émanant du système de collecte des données statistiques sanitaires, allant du poste de santé au centre hospitalier, ils doivent passer à une autre étape. « Nous devons procéder à une restitution de ces données aux acteurs qui les produisent sur le terrain afin qu’ils puissent procéder à des vérifications et éventuellement à des compléments ou des corrections », indique-t-il.

C’est pourquoi, tous les chargés des statistiques sanitaires des 11 régions du Sénégal sont en conclave à Thiès pour peaufiner l’annuaire 2005. « Ils vont élaguer, mettre le doigt sur des incohérences éventuelles pour qu’à la fin de ces deux journées, la dernière phase pour la production de l’annuaire puisse être entamée », ajoute-t-il.

La récolte des données à la base et leur remontée sont des étapes clés dans la bonne tenue des statistiques sanitaires. Pour Dr Diakhaté, ces informations sont très stratégiques pour les décideurs, les partenaires du Sénégal, mais aussi les responsables chargés de suivre l’évolution des maladies infectieuses dans notre pays.

« D’ailleurs, la promptitude dans l’acheminement des informations sur les maladies infectieuses sera de rigueur grâce à une remontée faite, au jour le jour », précise-t-il. Parallèlement, tous les aspects tendant à rendre opérationnelles les structures de santé en termes d’accès, d’équipements, de personnel qualifié et de leur situation financière doivent clairement apparaître dans les rapports des régions médicales. « Tous ces éléments, bien analysés, vont servir d’indicateurs fiables à même d’aider à la confection d’un tableau de bord efficace dans la prise en charge de la santé des populations sénégalaises », a-t-il conclu.

Mbaye Ba

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