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Revue de presse de santé tropicale

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Le Pr. Robert Leke : « On doit enseigner le cycle menstruel » [interview]

Cameroon tribune | Cameroun | 27/10/2009 | Lire l'article original

Le Pr. Robert Leke, coordonnateur régional du projet de prévention des avortements à risque. A quoi sert le projet de prévention des avortements à risque en Afrique centrale et de l’Ouest ?

C’est un projet initié par la Fédération internationale de gynécologie obstétrique, qui vise la réduction du nombre de femmes qui sont obligées de se faire avorter et par conséquent, c’est l’une des stratégies qui visent à réduire le taux de mortalité maternelle. Ce projet se déroule au Cameroun, au Gabon, au Bénin, au Nigeria et en Côte d’Ivoire. Le but étant d’améliorer ce que le gouvernement fait dans ce domaine, à travers notre expertise.

Comment la prévention va-t-elle se dérouler sur le terrain ?

Il y a trois semaines, les médecins, sages-femmes et autres intervenants ont été formés sur la gestion des problèmes liés à l’avortement. En plus de la prévention, ils ont été initiés aux soins post-avortement, parce que l’une des difficultés que nous avons, est qu’après un avortement, la femme est mal reçue par le personnel soignant, augmentant les risques d’infections. Concernant les femmes, une campagne de sensibilisation et d’éducation est prévue. Dès le jeune âge, on doit enseigner le cycle menstruel à la fille, afin qu’elle sache quand elle peut tomber enceinte et quand elle ne le peut pas ; encourager les jeunes filles qui ne sont pas encore sexuellement actives à ne pas l’être. Nous comptons également mettre un accent sur la planification familiale, en partenariat avec le ministère de la Santé publique. Parce que la plupart des avortements à risque sont dus à l’échec ou au manque d’accès des couples à la planification familiale.

C’est vrai qu’on ne parle plus beaucoup de planification familiale au Cameroun…

Cette pratique a été grandement affectée par la pandémie du VIH. C’est à cause de cela qu’on observe une baisse dans la sensibilisation sur la planification familiale. Mais nous devons actuellement la reprendre, avec toutes les méthodes possibles, naturelles ou artificielles, parce que nous devons absolument réduire le nombre de femmes qui se sentent obligées de se faire avorter parce que la grossesse n’est pas voulue.

Est-ce à dire que vous encouragez quand même les femmes à se faire avorter dans les formations hospitalières ?

Les femmes ont plusieurs raisons pour ne pas avoir une grossesse. Mais notre code pénal, en son article 337, interdit l’avortement. Cependant, des exceptions sont mentionnées en l’article 339 du même code, notamment lorsque la vie de la mère est en danger, si elle a été victime de viol ou d’inceste. Ou encore si l’enfant est si malformé qu’il n’y a pas moyen qu’il vive. Donc, nous n’encourageons pas les avortements médicalisés. Nous ne devons le pratiquer que s’il est conforme à la loi.

Propos recueillis par JNM

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