retour Santé tropicale Accès aux sites pays fleche Santé tropicale au Bénin BENINSanté tropicale au Burkina Faso BURKINA FASOSanté tropicale au Cameroun CAMEROUNSanté tropicale en Centrafrique CENTRAFRIQUESanté tropicale au Congo CONGOSanté tropicale en Côte d'Ivoire COTE D'IVOIRESanté tropicale au Gabon GABON
Santé tropicale en Guinée GUINEESanté tropicale à Madagascar MADAGASCARSanté tropicale au Mali MALISanté tropicale en R.D. Congo R.D. CONGOSanté tropicale au Sénégal SENEGALSanté tropicale au Togo TOGO



L'anémie, détectez-là tôt, soignez-là mieux ! - Plus d'informations

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


Revue de presse de santé tropicale

Trier les actualités par :

Journée de la médecine traditionnelle : Pour une collaboration entre les médecins et les tradipraticiens

Le soleil | Sénégal | 01/09/2006 | Lire l'article original

La journée de la médecine traditionnelle a été célébrée hier à l’Assemblée Nationale. Au cours de cette rencontre, de vibrants plaidoyers ont été faits pour intensifier la collaboration entre les médecins et les tradipraticiens. L’annonce d’un plan de revalorisation de la médecine traditionnelle d’un coût de 3 milliards a été faite par le ministre de l’Habitat Oumar Sarr qui a représenté le ministre de la Santé Abdou Fall.

« Les études menées dans certains pays de la région africaine, montrent une amélioration des prestations des services de santé, notamment en ce qui concerne le transfert rapide des malades vers les établissements biomédicaux par les tradipraticiens ». Ces propos de la représentante du directeur de l’Organisation mondiale pour la santé (Oms) le docteur Touré soulignent l’importance de la collaboration entre les deux catégories de médecine. Cette collaboration a eu un impact positif dans la lutte contre les maladies sexuellement transmissibles entre autres. Donc il urge de revaloriser cette médecine dont les 80 % de la population africaine font recours à cause de leur faible revenu. C’est pour cela que beaucoup se sont engagés dans la voie de renforcement des connaissances des tradipraticiens en leur fournissant des informations sur des maladies comme le Sida, la tuberculose, le diabète.

Toutefois, il reste beaucoup à faire pour la capitalisation du savoir-faire endogène de ces hommes gardiens de nos valeurs traditionnelles. « Malgré ces résultats positifs, dans beaucoup de pays, les efforts de prévention du VIH/SIDA ont été fragmentés et mal ciblés », fait remarquer la représentante du directeur régional de l’Oms. Les tradipraticiens avec la notoriété dont ils jouissent dans leur communauté peuvent jouer un rôle clé dans la prévention des maladies au sein de leur communauté.

Pour cette raison et pour leur part de consultation importante, la médecine moderne gagnerait à leur faire des alliés contre les pathologies. Surtout que la médecine présente de réelles limites dans la prise en charge de certaines maladies. Mais tout ce partenariat ne peut s’établir dans un cadre réglementaire. Cela, les tradipraticiens l’ont martelé par la voix de leur porte – parole et président Mamadou Bâ qui a plaidé pour une extension des capacités des tradipraticiens : « la médecine traditionnelle est la première richesse de ce pays et nous devons tout faire pour que cette richesse demeure.

Revalorisation de la médecine traditionnelle

Pour y arriver, nous demandons à l’Etat de nous fournir un cadre légal afin que nous puissions pratiquer notre métier dans un cadre réglementaire à l‘instar de la médecine conventionnelle. »Le gouvernement pour sa part a bien compris la nécessité d’une législation dans le domaine de la médecine traditionnelle : « La collaboration entre la médecine moderne et traditionnelle exige un cadre réglementaire. Le Sénégal est engagé sur cette voie.
Comme le montre l’ouverture des centres d’expérimentation de l’utilisation des médicaments à base de plantes dans certaines régions du pays », a dit le ministre, de l’Urbanisme, Oumar Sarr, qui représentait le ministre de la santé et de la prévention médicale. À cela s’ajoute le plan stratégique de revalorisation de cette médecine traditionnelle qui s’élève à trois milliards de nos francs.

La vice-présidente de l’Assemblée nationale, Emilie Diaton a axé son intervention sur la nécessité de la protection des savoirs endogènes africains pour éviter leur utilisation par les firmes pharmaceutiques américaines et européennes. En outre elle a réaffirmé l’engagement de l’Assemblée Nationale a examiné avec intérêt les recommandations des travaux. « Il s’agit au-delà des déclarations d’intention d’aller vers des actions concrètes pour la revalorisation de la médecine traditionnelle. L’Assemblée est prête à examiner avec intérêt toutes les conclusions des travaux », indique la vice-présidente de l’Assemblée Nationale

Emilie Diatta. Idrissa Sané et Mohamed Zaccharia Badji

Lire l'article original

Tous les articles

L'anémie, détectez-là tôt, soignez-là mieux ! - Plus d'informations

NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions


Vous êtes professionnel(le) de santé ?

Ce contenu gratuit vous est destiné :

img_produit

img_produit

img_produit

img_produit
Téléchargez hearWHO - Pour vérifier l'audition !

img_produit

img_produit

encart_diam_biogaran
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays

encart_diam_aldounion
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


CONTACTEZ-NOUS

adresse Adresse

  • APIDPM
    135, chemin de Canto Maï
    83190 Ollioules - France

tel Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

email Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation


Site éditeur :
logo

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !