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Publications scientifiques

Publié dans Médecine d'Afrique Noire 5609 - Août/sept. 2009 - pages 435-440

photo_auteur Placentite à P. falciparum et VIH à Yaoundé au Camerounnote

Auteurs : J.M. MENDIMI NKODO, E.T. MBOUDOU, C.A. KABEYENE OKONO, A. SAME OKOBO, J.M. DANGOU, J.L. ESSAME OYONO, M.C. MOAMPEA MBIO, A. FEWOU - Cameroun


Résumé

Afin de décrire les profils histologiques des placentas en cas de co-infection P. falciparum - VIH, nous avons mené de mai à septembre 2006 une étude prospective dans le service de maternité de l’Hôpital Gynéco-obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé (Cameroun). Deux cents des 580 parturientes de ce service de maternité, remplissant nos critères d’inclusion sont réparties en quatre groupes de 50 à savoir : (G1) VIH négatif et P. falciparum négatif : (G2) VIH négatif et P. falciparum positif : (G3) VIH positif et P. falciparum négatif : (G4) VIH positif et P. falciparum positif. Ceci après la réalisation d’une part des tests rapides de paludisme et de VIH sur les échantillons de sang recueillis entre les cotylédons placentaires et, d’autre part, la détermination par Polymérase Chain Reaction (PCR) de leurs véritables états infectieux.
Dans notre série, l’âge moyen est de 28,4 ± 2,8 ans. L’analyse des données sociodémographiques n’a révélé aucune différence significative ni pour l’âge (p = 0,081), le statut matrimonial (p = 0,334), ou encore le nombre d’accouchement (p = 0,292). Les cinq classes lésionnelles suivantes sont rencontrées :

  • Présence de parasites,
  • présence de cellules inflammatoires dans les espaces intervilleux macrophages, monocytes et polynucléaires,
  • dépôts de pigments malariques et de substance fibrinoïde dans l’espace périvilleux,
  • altérations syncytiotrophoblastiques,
  • amincissement de la lame basale trophoblastique.

La comparaison des quatre groupes constitués par rapport à ces lésions histologiques montre une différence statistiquement significative (P < 0,0001). Ce qui nous fait penser qu’une meilleure connaissance de la co-infection paludisme et VIH, notamment chez la femme enceinte s’impose compte tenu du coût humain et économique de ces deux affections en Afrique au sud du Sahara.

Summary

In an attempt to describe the histological profile of placenta co-infected by P. falciparum-HIV, we carried out a prospective study by cross sectional survey at the Gynaeco-Obstetrics and Paediatric Hospital in Yaounde-Cameroon, from May to September 2006. Among the 580 patients consulting in the maternity service, 200 fulfilled the criteria for inclusion in our study and were divided into four groups of fifty each, thus: G1 - HIV negative and P. falciparum negative; G2 - HIV negative and P. falciparum positive; G3 - HIV positive and P. falciparum negative; G4 - HIV positive and P. falciparum positive.
This classification was done after carrying out malaria and HIV rapid (kits) tests on placental cotyledon blood samples on one hand and the determination by PCR (Polymerase Chain Reaction) of the infectious physiological state of patients on the other hand. The average age of patients was 28.4 ± 2.8 years. The socio-demographic data did not reveal any significant difference in line with the patients age (p = 0.081), the matrimonial status (p = 0.334), or the number of births (p = 0.292).
The following five classes of lesions were observed:

  • The presence of parasites,
  • presence of inflammatory cells within the intervillous spaces (macroplages, monocytes and polynuclear antibodies),
  • deposition of malarial pigment and fibrinoid substance in the perivillous space,
  • syncytiotrophoblastic deteriorations,
  • thinning of the basal trophoblastic strip.

The comparison of the histological lesions observed from the four constituted groups showed a significant difference (P < 0.0001). This leads us to the conclusion that the study of malaria-HIV co-infection, particularly in pregnant women necessitates further research, taking into consideration the human and economic impact of these two infections in sub-Saharan Africa.

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