La malnutrition demeure un fléau qui touche plusieurs enfants à Madagascar. Pourtant, ce phénomène peut être prévenu grâce à l’implication de chacun.

Éradiquer la malnutrition. «La lutte contre ce phénomène ne peut être assurée par un seul secteur», a indiqué le coordonnateur national de l’Office National de Nutrition (ONN), Professeure Hanta Marie Danielle Vololontiana, lors de la célébration de la journée nationale de la nutrition qui s’est tenue dans le district de Fénérive-Est, dans la région Analanjirofo, samedi dernier. Ainsi, il est nécessaire d’impliquer divers secteurs afin de stopper la malnutrition. Ces secteurs englobent la santé, l’éducation, l’hygiène, l’eau et l’assainissement, le planning familial ainsi que la protection sociale.

Près de 39,8 % des enfants de moins de cinq ans dans le pays sont atteints de la malnutrition chronique (retard en taille par rapport à l’âge), selon les informations recueillies. Ce chiffre reste encore inquiétant pour la Grande île. Tout en sachant également que les enfants qui souffrent de la malnutrition chronique grandissent avec un retard de développement physique et cognitif, un affaiblissement du système immunitaire avec des performances scolaires réduites. C’est la raison pour laquelle la lutte contre ce fléau qui persiste encore dans le pays doit être une lutte multisectorielle.

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