O. Sy, O. Ba, K. Diongue, R. Kane, B. Lo, D. Ndiaye - Mauritanie
Publié dans Médecine d'Afrique Noire 6706 - Juin 2020 - pages 359-365
Résumé
Objectif : L’objectif de notre travail était de définir la place des candidoses vulvo-vaginales au niveau des infections génitales basses et d’en définir quelques éléments épidémiologiques à notre disposition ainsi que les facteurs de risques associés.
Patients et méthode : Nous avons effectué une étude transversale au niveau du laboratoire du Centre Hospitalier Mère et Enfant de Nouakchott entre le 1er août 2015 et le 31 mars 2018. L’étude a concerné toutes les femmes venues au laboratoire avec une demande de prélèvement vaginal. Après le consentement éclairé, elles sont soumises à une enquête pour définir les facteurs socio-économiques et habitudes de vie, puis nous avons effectué le prélèvement vaginal pour un examen microbiologique complet.
Résultats : Trois cent soixante-onze femmes ont été inclues dans notre étude. Apres examen clinique et biologique du prélèvement vaginal, nous avons retrouvé une prévalence de 0,26% pour le Trichomonas vaginalis, 39,35% pour les vaginoses à Gardenella vaginalis et de 33,42% pour les levures du genre Candida. D’autres bactéries ont été identifiées, il s’agit essentiellement des Streptocoques du groupe B et des entérobactéries (Escherichia coli et Klebsiella pneumonae) pour une prévalence de 2,15%. Au total, 75,18% des femmes avaient une infection génitale basse et parmi elles 44,44% avaient une candidose vulvovaginale.
Conclusion ...
Publié dans Médecine d'Afrique Noire 6403 - Mars 2017 - pages 159-168 - Lire la suite
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