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Publié dans Médecine d'Afrique Noire 5403 - Mars 2007 - pages 139-144
Auteurs : E.I.H. MENAN, W. YAVO, S.S.A. OGA, P.C. KIKI-BARRO, R.R. KASSI, J.B. EVI, L. EWUSSI, M. KONE - Côte d'Ivoire
Objectif : Déterminer la proportion de sujets parasités après un diagnostic clinique présomptif de paludisme posé par des cliniciens à Abidjan, Côte d'Ivoire.
Méthodes : De février à août 2002, 650 patients de tout âge pour lesquels il a été posé un diagnostic présomptif du paludisme dans des formations sanitaires urbaines (FSU) de la ville d'Abidjan (une FSU par commune) ont bénéficié d'un examen parasitologique du sang pour la recherche de Plasmodium par la technique de la goutte épaisse et du frottis sanguin.
Résultats : Les signes cliniques les plus fréquents étaient la fièvre (84,2 %) l'anorexie (54 %), les céphalées (53,7 %), l'asthénie (52,8 %), les courbatures (38,5 %), les vomissements (35,8%) et les frissons (30,3 %). 48 % des patients avaient pris des antipaludiques avant l'examen avec 44,3 % de traitement curatif et 3,7 % de traitement prophylactique et des posologies incorrectes respectivement de 51 % et 66,7 %. Seuls 29,1 % des patients avaient une goutte épaisse et/ou un frottis sanguin positifs. Plasmodium falciparum a été la seule espèce plasmodiale identifiée.
Conclusion : Plus de 70 % des patients pour lesquels l'on pose un diagnostic clinique présomptif de paludisme ne sont pas parasités. Il parait impératif, d'un point de vue médical et économique, d'associer au diagnostic présomptif une confirmation biologique pour éviter des erreurs de diagnostics et des traitements antipaludiques inutiles.
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