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Publié dans Médecine d'Afrique Noire 5403 - Mars 2007 - pages 169-173
Auteurs : N’GUESSAN K., DOUMBIA Y., EFFO N., KAKOU C., ADJOBY R, MIAN B., ANGOI V., BONI S. - Côte d'Ivoire
La perforation utérine est l'un des accidents majeurs des avortements provoqués clandestinement dans nos pays Africains. Ses conséquences sont lourdes sur le plan du pronostic obstétrical ultérieur et mettent lourdement en jeu le pronostic vital de la jeune femme.
L'objectif de cette étude est de décrire les aspects épidémiologiques cliniques des perforations utérines observées au cours des avortements provoqués au CHU de Cocody et d'exposer la prise en charge réalisée.
Il s'agit d'une étude rétrospective descriptive d'une durée de 3 ans allant de janvier 1999 à décembre 2001 réalisée au service des urgences de Gynécologie.
Durant cette période, 117 cas de perforations utérines ont été diagnostiqués sur un total de 8726 patientes. La fréquence des perforations utérine est de 1,34 %. 8,03 % des avortements se compliquent en perforation utérine. L'âge des patientes varie entre 15 et 35 ans. La tranche d'âge de 16 à 20 ans est la plus représentée (44,44 %). Il s'agit de ménagère (35,04 %) et élève (32,48 %), célibataire (85,47 %), de niveau de vie modeste (70,94 %) et n'ayant aucune notion de contraception dans 88,03 % des cas.
La méthode de curetage était indiquée dans 62,39 % des cas, dans une clinique privée dans 65,81 % des cas. La douleur pelvienne (96,58 %) est le signe le plus constant. Dans 38,46 % des cas une hystérectomie avait été pratiquée.
Les perforations utérines constituent un accident assez grave et relativement fréquent en gynécologie.
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