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Atuhairwe I, Atuhaire L, Shumba CS, et alEffects of global health initiatives on the quality of care for maternal health services in sub-Saharan Africa: a scoping review reportBMJ Open 2025;15:e105910. doi: 10.1136/bmjopen-2025-105910 - (Article original) - Afrique du Sud - html
Introduction : Les initiatives mondiales en matière de santé (IMS) ont joué un rôle important dans l'élargissement de l'accès aux soins de santé dans le monde, en particulier dans le domaine de la santé maternelle. Par exemple, de nombreuses régions d'Afrique subsaharienne ont connu une augmentation notable de la disponibilité d'accoucheurs qualifiés. Toutefois, malgré ces progrès, les taux de mortalité maternelle dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire de la région africaine restent alarmants. Bien que les GHI aient investi massivement dans la santé maternelle, on dispose de peu d'éléments concernant leurs effets sur la qualité des soins de santé maternelle, un facteur essentiel qui influence les résultats pour la mère. L'OMS a élaboré des normes de qualité pour les soins maternels et néonatals afin de guider toutes les parties prenantes dans la prestation de soins aux mères. Il s'agit notamment de pratiques fondées sur des données probantes pour la gestion des complications liées à l'accouchement, de systèmes d'information sanitaire efficaces, de mécanismes d'orientation appropriés, d'un traitement respectueux et digne des patients, d'un soutien émotionnel, de prestataires de soins de santé bien formés et motivés et d'un environnement physique favorable. Ces normes servent de cadre à l'amélioration et à l'évaluation de la qualité des services destinés aux mères et aux nouveau-nés. Malgré un financement important et des conseils techniques visant à améliorer la qualité des soins, on manque de données solides sur la manière dont les GHI ont influencé la qualité des services de santé maternelle. Pour combler cette lacune, nous avons réalisé une étude exploratoire afin de rassembler et d'analyser les données existantes sur les effets des IGS sur la qualité des soins maternels en Afrique subsaharienne. Ce rapport présente les résultats de cette étude.
Méthodes : Cette étude a suivi le cadre amélioré en six étapes pour les examens de la portée élaboré par Arksey et O'Malley. Nous avons pris en compte à la fois la littérature évaluée par les pairs et la littérature grise, comme les rapports et les documents de politique générale qui traitent de l'impact des IGS sur les services de santé maternelle en Afrique subsaharienne entre 2010 et 2024. Les sources dans toutes les langues ont été prises en compte. Un ensemble défini de critères d'inclusion et d'exclusion a guidé le processus de sélection. Les études sélectionnées ont fait l'objet d'une synthèse qualitative et d'une analyse descriptive et ont été représentées visuellement le cas échéant. Cette étude est présentée conformément aux lignes directrices Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-Analyses extension for Scoping Reviews (éléments de rapport préférés pour les études systématiques et les méta-analyses, extension pour les études de portée générale).
Principales conclusions : La recherche n'a donné lieu qu'à cinq études quantitatives, ce qui témoigne du peu de données disponibles sur ce sujet essentiel. Ces études ont montré que les IGS avaient des effets variés sur la qualité des soins prodigués aux mères. Ces effets comprennent une meilleure préparation des établissements à fournir des soins, une amélioration des processus prénatals et postnatals, une meilleure connaissance des prestataires, une gestion active de l'accouchement et une diminution des taux de mortalité dans certains cas, comme en Ouganda et en Zambie. Cependant, l'amélioration des pratiques cliniques, de l'expérience des patientes et de leur satisfaction à l'égard des soins a été limitée, voire inexistante. En outre, les études ne se sont pas concentrées sur les aspects multidimensionnels de la qualité des soins, conformément aux normes globales de l'OMS pour la qualité des services de santé maternelle, ce qui met en évidence une lacune majeure identifiée tout au long de cette étude.
Conclusions : Si les quelques études disponibles ont montré certaines améliorations dans des indicateurs spécifiques de la qualité des soins, les connaissances sur la manière dont les GHI affectent la qualité des soins de manière globale restent très lacunaires. En outre, les études identifiées ont mis en évidence des défis importants qui constituent un obstacle majeur à l'obtention des résultats escomptés et à la pérennisation des progrès réalisés au cours de la mise en œuvre du programme. Pour mieux comprendre les GHI et leur impact sur la qualité des soins, il est important d'aligner la mise en œuvre et l'évaluation des programmes sur des cadres globaux tels que le modèle de qualité multidimensionnel de l'OMS. En outre, il est nécessaire d'adopter des interventions itératives et adaptées au contexte qui fournissent une approche globale de la qualité des soins. Les informations recueillies serviront à alimenter des études ultérieures sur les effets des GHI sur la qualité des soins des services de santé maternelle en Ouganda et contribueront à l'élaboration de politiques de soins de santé maternelle.
Uwimana, A., Alexiou, H., Mutoni, J.d. et al. Associations between undernutrition and malaria infection: a case–control study from Rwanda. Malar J 24, 335 (2025). https://doi.org/10.1186/s12936-025-05583-4 - (Article original) - Rwanda - html
Contexte : La dénutrition et le paludisme restent des problèmes majeurs de santé publique au niveau mondial. La relation entre l'état nutritionnel et l'infection par le paludisme est complexe. Une meilleure compréhension de leur association est nécessaire pour améliorer la prévention et le contrôle de ces problèmes de santé. La dénutrition peut être évaluée en mesurant l'apport en nutriments (macronutriments et micronutriments) à l'aide du questionnaire de fréquence alimentaire ou en utilisant des indicateurs de dénutrition chronique, notamment le paramètre du retard de croissance défini par l'Organisation mondiale de la santé comme étant une taille trop petite pour l'âge. Cette étude vise à examiner les associations entre un apport insuffisant en nutriments ou des indicateurs de dénutrition et l'infection par le paludisme.
Méthodes : L'analyse compare les cas de paludisme diagnostiqués par un frottis sanguin positif à des témoins composés d'autres personnes exemptes de paludisme vivant dans les mêmes ménages que les cas (même groupe de ménages). La collecte des données a été réalisée entre novembre 2021 et décembre 2023 dans 9 districts endémiques situés dans les quatre provinces et dans la ville de Kigali. Des modèles de régression ont été développés pour étudier l'association entre la sous-nutrition (c'est-à-dire un apport nutritionnel inadéquat ou un retard de croissance) et l'infection par le paludisme.
Résultats : Malgré de nombreuses interventions nutritionnelles visant à réduire le fardeau de la sous-nutrition, les modèles alimentaires observés dans cette étude restent majoritairement déséquilibrés. La composition des aliments était principalement constituée de féculents, représentant 56,7 % de l'apport énergétique total. Ces aliments sont généralement riches en macronutriments mais pauvres en micronutriments essentiels. Les résultats ont révélé une forte prévalence du risque de carence en micronutriments, avec un risque de carence en vitamine A, B2, B12, calcium, zinc et sélénium compris entre 50 et 80 % dans la population étudiée. En ce qui concerne le retard de croissance, même si le pourcentage de retard de croissance chronique sévère était plus élevé dans les cas de paludisme (17 %) que chez les témoins (10,6 %), l'association entre le retard de croissance et l'infection par le paludisme n'était pas statistiquement significative.
Après ajustement des covariables, le risque de carence en vitamine E et le risque de carence en fer étaient positivement associés au paludisme (aOR = 7,46 ; 95% CI 4,43-12,58 ; p < 0,001 et aOR = 1,80 ; 95% CI 1,11-2,93 ; p = 0,017, respectivement). En revanche, l'âge, le sexe et le risque de carence en sélénium ont été inversement associés au paludisme. L'augmentation de l'âge (aOR = 0,58 ; 95% CI 0,36-0,95 ; p < 0,04), le sexe féminin (aOR = 0,67 ; 95% CI 0,46-0,97 ; p < 0,001) et la carence en sélénium (aOR = 0,62 ; 95% CI 0,43-0,91 ; p = 0,013) ont tous été liés à des probabilités plus faibles d'infection par le paludisme.
Conclusions : Ces résultats mettent en évidence le rôle critique des déséquilibres nutritionnels dans les infections paludéennes. Il est donc nécessaire de s'attaquer à ces carences évitables par le biais de stratégies ciblées, conformément au cadre conceptuel de l'UNICEF pour 2020-2030. Par exemple, l'amélioration de la diversité alimentaire, le suivi régulier de l'état nutritionnel et l'établissement d'une base de données nationale complète sur la composition des aliments pourraient soutenir ces stratégies. Ces approches soutiendront des politiques et des interventions efficaces en matière de nutrition.
Marvin Jansen, Fahmi Adams. Clinical Skills Centre, Department of Health Sciences Education, University of Cape Town, South Africa - African Journal of Emergency Medicine. Volume 15, Issue 4, December 2025. https://doi.org/10.1016/j.afjem.2025.100904 - (Commentaire) - Afrique du Sud - html
La formation à la médecine d'urgence en Afrique est confrontée à des défis tels que des ressources limitées, des outils de simulation inadéquats et peu de modèles de formation adaptés au contexte local. Cet article explore comment l'impression tridimensionnelle (3D) peut contribuer à combler ces lacunes en permettant la création de modèles abordables et personnalisables pour les compétences procédurales et la formation basée sur la simulation.
Nous abordons le contexte de la formation à la médecine d'urgence en Afrique, où l'accès limité à des mannequins haute-fidélité et à d'autres outils pédagogiques entrave l'acquisition de compétences. Le format d'impression du modèle peut être d'une applicabilité limitée dans le contexte des simulations dynamiques, où le modèle doit interagir et exécuter une fonction, par rapport à la simulation statique, qui met l'accent sur l'identification et les procédures dirigées. Nous mettons en évidence des cas d'utilisation illustratifs, notamment un mannequin de gestion des voies respiratoires imprimé en 3D et un bloc de suture de base, afin de démontrer le potentiel de la technologie pour l'apprentissage pratique.
Les principaux avantages de l'intégration de l'impression 3D dans les programmes de formation sont examinés, tels que l'amélioration de l'accès à la simulation, l'amélioration de l'adaptabilité locale et l'augmentation des possibilités de produire des formateurs abordables adaptés aux procédures d'urgence pratiques. Nous reconnaissons également les défis, depuis les coûts de démarrage et les besoins en infrastructure jusqu'à la courbe d'apprentissage des imprimantes 3D, et nous suggérons des étapes pratiques pour la mise en œuvre.
Ce commentaire encourage les éducateurs et les institutions en Afrique à explorer l'impression 3D pour l'éducation, et nous envisageons qu'elle devienne partie intégrante de la formation en médecine d'urgence à travers le continent, favorisant le développement des compétences, l'autosuffisance et, en fin de compte, l'amélioration des soins aux patients.
Quantifying mpox transmission and control: A regional analysis of vaccination strategies in East Africa" - Musa Rabiu et al. - Infectious Disease Modelling - Volume 11, Issue 1, March 2026, Pages 29-46. https://doi.org/10.1016/j.idm.2025.09.001 - (Article original) - Afrique du Sud - html
L'Afrique abrite la maladie endémique de la variole, en particulier dans les régions de forêts tropicales humides d'Afrique centrale et d'Afrique de l'Ouest. Bien que la maladie soit surtout présente en République démocratique du Congo, elle a également été signalée dans d'autres pays africains voisins. Pour comprendre la dynamique du mpox, nous avons étudié sa propagation au Burundi, en Ouganda, au Rwanda, au Congo et au Kenya avant et après la mise en œuvre d'interventions.
En utilisant un cadre bayésien, un modèle mathématique simple de type Susceptible-Infecté-Récouvert a été calibré et ajusté aux données mpox de 2022 couvrant la période avant l'introduction des stratégies d'intervention. Le modèle a ensuite été stratifié pour intégrer les principales caractéristiques épidémiologiques, notamment la vaccination avec une efficacité imparfaite, l'immunité partielle, l'exposition et les données démographiques. La transmission de la variole a varié en Afrique de l'Est, l'Ouganda présentant le nombre de reproduction de base le plus élevé 𝑅0 = 2,51, ce qui suggère la possibilité d'une propagation rapide. Bien que le nombre d'infections initiales soit le plus élevé et que la valeur de 𝑅0 soit la plus faible (1,23), il est possible que la détection ait été tardive au Congo. Les valeurs modérées de 𝑅0 (1,35 et 1,88) au Rwanda et au Burundi impliquent une intervention rapide pour contrôler les épidémies. Les taux de transmission et de vaccination ont une relation non linéaire avec les seuils requis pour contenir les épidémies de variole.
Notre modèle montre que dans les contextes de forte transmission, une couverture vaccinale nettement plus élevée (supérieure à 80 % pour une efficacité de 70 %) est nécessaire pour ramener le nombre de reproductions de contrôle en dessous de l'unité, tandis que dans les contextes de transmission modérée, une couverture supérieure à 40 % peut suffire. Ces seuils quantitatifs fournissent des indications utiles pour adapter les stratégies de vaccination aux différentes conditions épidémiologiques. En particulier, les stratégies de vaccination soutenues qui atteignent une couverture supérieure au seuil prédit par notre modèle (environ 80 %) peuvent garantir l'éradication du virus mpox, même dans des situations où les taux de transmission sont élevés.
Bien que les complexités du monde réel, telles que l'hétérogénéité des groupes à risque et des facteurs comportementaux, puissent affecter les résultats, ces résultats mettent en lumière les seuils quantitatifs potentiels et fournissent une base pour une modélisation plus détaillée et spécifique à la population des interventions contre la variole.
Bastos F, Tripodoro VA, Montero A, Béjar AC, Garralda E, Gichuru VG, et al. Empowering African professionals to assess palliative care development: regional application of the WHO framework. BMJ Global Health. 2025;10:e020623. https://doi.org/10.1136/bmjgh-2025-020623 - (Article original) - Espagne - html
Introduction : L'OMS a proposé un cadre structuré pour évaluer le développement des soins palliatifs à l'aide de 14 indicateurs utilisables sur 6 dimensions. Alors que les applications précédentes se limitaient à des pays individuels, cette étude explore la faisabilité de donner aux professionnels d'une région entière les moyens d'évaluer indépendamment le développement des soins palliatifs à l'aide du cadre de l'OMS.
Méthodes : Une étude de mise en œuvre participative, éclairée par des experts, a été menée sur l'ensemble du continent africain. Une enquête structurée basée sur les indicateurs de l'OMS a été développée et traduite en plusieurs langues. Un réseau régional de consultants nationaux a été mis en place et les participants ont été formés par le biais d'un cours en ligne asynchrone et tutoré. La collecte des données a consisté en une auto-évaluation du développement des soins palliatifs au niveau national, accompagnée de justifications narratives et de preuves documentaires. Les processus de validation comprenaient l'examen par les pairs et, lorsque cela était possible, l'approbation par des associations ou des autorités nationales. L'autonomisation a été évaluée en fonction de l'achèvement du cours, de l'impact perçu par le biais d'enquêtes postérieures au cours et de la participation à la validation des données.
Résultats : Les données nationales de 50 pays africains ont été incluses, sur la base de 121 contributeurs. La plupart des pays avaient au moins deux contributeurs, ce qui a permis de garantir la triangulation des données. Les processus de validation ont été menés à bien dans 48 pays, et 21 rapports ont été approuvés par des associations ou des autorités nationales. Les enquêtes menées après le cours ont révélé que 91 % des personnes interrogées ont attribué une note élevée à la valeur professionnelle du cours, et 95 % ont exprimé leur intérêt pour une collaboration continue. Les données recueillies alimentent déjà des analyses comparatives mondiales, notamment l'Atlas africain des soins palliatifs (édition 2025).
Conclusion : Cette étude démontre qu'avec une formation et un soutien appropriés, les professionnels d'une région entière peuvent évaluer de manière indépendante le développement des soins palliatifs en utilisant le cadre de l'OMS. Cette approche favorise la responsabilisation des professionnels et fournit des données de haute qualité, riches en contexte, jetant les bases d'initiatives similaires dans d'autres régions et contribuant à une évaluation mondiale coordonnée du développement des soins palliatifs.
Andrew Holzman, Daniel Olinga, Jacob Busingye, Douglas Rappaport - African Journal of Emergency Medicine, Volume 15, Issue 4, 2025. https://doi.org/10.1016/j.afjem.2025.100911 - (Article original) - USA - html
Introduction : Cette étude visait à mettre à jour et à développer des analyses écologiques antérieures en examinant les corrélations nationales et transnationales entre les décès dus aux conflits et l'incidence des maladies infectieuses dans six pays voisins d'Afrique subsaharienne.
Méthodes : Nous avons analysé six pays, à savoir l'Ouganda, le Rwanda, la République démocratique du Congo, la République centrafricaine, le Sud-Soudan et le Burundi, en utilisant les données sur les décès dus aux conflits du Programme de données sur les conflits d'Uppsala et les données sur l'incidence des maladies des bases de données de l'Organisation mondiale de la santé. Les données ont été analysées pour la période maximale couverte par le Programme de données sur les conflits d'Uppsala pour chaque pays, en général de 1990 à aujourd'hui. Sept maladies ont été examinées : le paludisme, la tuberculose, le virus de l'immunodéficience humaine, le tétanos, la coqueluche, la rougeole et la fièvre jaune. Nous avons élaboré des matrices de régression entre les décès dus aux conflits et l'incidence des maladies dans les pays et entre les pays. L'approche de cette étude était de générer des hypothèses, avec l'intention de repérer les associations qui méritent d'être examinées plus en détail.
Résultats : Les analyses à l'intérieur des pays ont identifié des associations positives fortes au Burundi (par exemple, tuberculose : R² = 0,81, p<0,001 ; tétanos : R² = 0,59, p<0,001) et en Ouganda (par exemple, tuberculose : R² = 0,56, p<0,001 ; paludisme : R² = 0,42, p<0,001). Des corrélations plus faibles mais statistiquement significatives ont également été observées avec la rougeole en Ouganda (R² = 0,13, p = 0,04) et au Burundi (R² = 0,29, p = 0,001). Au niveau transnational, nous avons observé de fortes corrélations entre les décès dus au conflit au Burundi et l'incidence de la tuberculose en Ouganda (R² = 0,86, p<0,001), ainsi qu'entre les décès dus au conflit au Sud-Soudan et le paludisme en République démocratique du Congo (R² = 0,64, p<0,001).
Conclusion : Nous confirmons les rapports antérieurs sur l'association de l'incidence du paludisme avec les conflits armés, tout en introduisant de nouvelles associations potentielles impliquant le tétanos et la rougeole. Notre approche de génération d'hypothèses justifie la poursuite de la recherche. Les médecins urgentistes et les systèmes de santé des régions touchées par les conflits et des régions adjacentes devraient anticiper les changements dans la charge de morbidité et envisager des stratégies de préparation.
Bruno Mortemousque - La revue du praticien - (Actualités) - France - html
Bien que rare, cette pathologie peut entraîner des complications oculaires, voire une cécité si elle n’est pas reconnue et traitée rapidement. Sa prise en charge est délicate, avec un risque iatrogène important. Cette fiche aborde les signes d’appel, les diagnostics différentiels, les comorbidités et les grandes lignes du traitement.
La kératoconjonctivite vernale est une affection rare, avec une prévalence de 1 à 5/10 000.1 Elle semble plus fréquente sous des climats chauds et ensoleillés, le rayonnement ultraviolet (UV) agissant comme un facteur déclenchant des poussées. Cela explique une fréquence supérieure des atteintes dans les régions du sud de l’hémisphère Nord. Elle touche plus particulièrement les enfants et pose de réels problèmes aux patients et à leurs familles.
La kératoconjonctivite vernale fait partie des atteintes allergiques oculaires. Celles-ci regroupent les conjonctivites médiées par les immunoglobulines de type E (IgE), les kératoconjonctivites atopiques, les kératoconjonctivites vernales et les blépharoconjonctivites de contact (eczéma de contact).
L'appellation « kératoconjonctivite » signe à la fois une atteinte conjonctivale et une atteinte cornéenne responsable des signes et symptômes de gravité qui la définissent. Contrairement aux conjonctivites allergiques, la kératoconjonctivite vernale peut induire des baisses d'acuité visuelle définitives, soit par les atteintes cornéennes et l'amblyopie qu'elles provoquent, soit par la pathogénicité des corticoïdes qu'elle nécessite le plus souvent pour sa prise en charge.
La physiopathologie est complexe. Elle fait intervenir une réponse de type cellulaire (lymphocytes T et éosinophiles) plus ou moins associée à un mécanisme IgE-médié (lymphocytes B, mastocytes et IgE spécifiques), ainsi qu'à des facteurs génétiques et hormonaux. Ainsi, la concentration observée des androgènes circulantes chez les sujets atteints est inférieure à celle des sujets sains, suggérant un rôle de ces hormones dans sa pathogénie ou sa gravité...
OMS - (Relevé épidémiologique hebdomadaire - 16 mai 2025) - Suisse - pdf
À la suite des recommandations de la Commission internationale pour la certification de l'éradication de la dracunculose (CICED), l'OMS a certifié à ce jour 200 pays, territoires et zones (dont 188 États Membres de l'OMS) comme étant exempts de transmission de la dracunculose causée par Dracunculus medinensis (maladie du ver de Guinée). La République démocratique du Congo (RDC) est le dernier pays en date à avoir reçu la certification en décembre 2022. Six pays attendent encore cette certification: l'Angola, l'Éthiopie, le Mali, le Soudan, le Soudan du Sud et le Tchad.
En 2024, 15 cas humains de dracunculose ont été signalés au total dans 12 villages répartis dans 2 pays: le Tchad (9 cas) et le Soudan du Sud (6 cas) (voir Figure 1, Tableau 1a, Tableau 1b, Tableau 2 et Carte 1). En 2023, 14 cas ont été notifiés dans 11 villages répartis dans 5 pays [le Tchad (9), le Soudan du Sud (2), le Cameroun (1), le Mali (1) et la République centrafricaine (1)].
Les problèmes d'insécurité et d'inaccessibilité dus aux conflits continuent d'entraver les efforts d'élimination de la maladie au Mali et de certification au Soudan et au Soudan du Sud. Tandis que la sécurité s'est légèrement améliorée au Mali, les régions de Gao, Kidal, Mopti et Ségou restent difficiles d'accès. Au Soudan du Sud, en raison de l'insécurité liée aux troubles civils, ainsi que des vols de bétail, et des déplacements de population qui en découlent, la surveillance et la riposte restent difficiles et l'accès aux zones d'endémie limité. Le conflit prolongé au Soudan a considérablement perturbé la surveillance et les processus de certification, bien que des activités se soient poursuivies dans les zones accessibles.
US Agency for International Development - (Burkina Faso - EDS 2021) - Burkina Faso - PDF
Le rapport final de l'EDS du Burkina Faso 2021 (EDSBF-V) est basé sur environ 200 tableaux de données. Pour qu'ils puissent être consultés rapidement, les tableaux se trouvent à la fin de chaque chapitre et les utilisateurs peuvent aussi y accéder en utilisant les liens pertinents dans le texte (version électronique). En outre, ce format plus attrayant présente environ 90 figures qui soulignent clairement les tendances au cours du temps, les variations infranationales et certaines caractéristiques sociodémographiques. De grandes cartes colorées présentent les résultats répartis par région dans le Burkina Faso. Le texte a été simplifié pour mettre en évidence les points-clés dans une liste à puces et pour identifier clairement les définitions des indicateurs dans des encadrés.
Bien que le texte et les graphiques présentés dans chaque chapitre mettent en évidence certains des résultats les plus importants des tableaux, il n'est pas possible de discuter ou de représenter graphiquement chaque résultat. Pour cette raison, les utilisateurs des données de l'EDSBF-V doivent se sentir à l'aise quand ils lisent et interprètent les tableaux.
Les pages suivantes fournissent une introduction à l'organisation des tableaux de l'EDSBF-V, la présentation des caractéristiques sociodémographiques, ainsi qu'un bref résumé de la procédure d'échantillonnage pour faciliter la compréhension des dénominateurs. En outre, cette section comprend des exercices pour que les utilisateurs s'exercent à interpréter les tableaux de l'EDSBF-V en utilisant leurs nouvelles compétences.
Union Africaine - Africa CDC - (Africa CDC Weekly Event Based Surveillance Report, May 2024) - Ethiopie - HTML
Bienvenue dans notre rapport hebdomadaire sur la surveillance événementielle, votre source fiable pour des mises à jour en temps réel sur les événements prioritaires sur le continent. Les informations qui vous sont présentées portent sur trois domaines principaux : la situation épidémiologique, l'évaluation de l'événement (évaluation du risque et géoscope) et les interventions de santé publique de l'État membre touché, des partenaires et d'Africa CDC. Chaque semaine, nous mettons en lumière les événements signalés à Africa CDC qui présentent un risque modéré à très élevé selon l'outil d'évaluation des risques d'Africa CDC.
US Agency for International Development - (Cameroun SIM, 2022) - Cameroun - PDF
Les pages suivantes présentent l’organisation des tableaux de l’EIPC 2022, les caractéristiques de base et un résumé de la manière d’échantillonner et de comprendre les dénominateurs. Cette section propose également des exercices permettant aux utilisateurs de s’entraîner à interpréter les tableaux de l’EIPC 2022.
Le rapport est basé sur 46 tableaux de données, et les tableaux sont situés à la fin de chaque chapitre au lieu d’être intégrés dans le texte. Bien que le texte et les figures figurant dans chaque chapitre mettent en évidence certaines des conclusions les plus importantes des tableaux, toutes les conclusions ne peuvent pas être discutées ou représentées graphiquement. C’est pourquoi les utilisateurs de données doivent être à l’aise pour lire et interpréter les tableaux de l’EIPC 2022.
US Agency for International Development - (Côte d'Ivoire - EDS 2021) - Côte d'Ivoire - PDF
Le rapport final de L'EDS (l'EDS-CI 2021) est basé sur environ 200 tableaux de données. Pour qu'ils puissent être consultés rapidement, les tableaux se trouvent à la fin de chaque chapitre et les utilisateurs peuvent aussi y accéder en utilisant les liens pertinents dans le texte (version électronique). En outre, ce rapport présente environ 90 graphiques qui soulignent clairement les tendances au cours du temps, les variations infranationales et certaines caractéristiques sociodémographiques. De grandes carte colorées présentent les résultats répartis par régions administratives dans la Côte d'Ivoire. Le texte a été simplifié pour mettre en évidence les points-clés dans une liste à puces et pour identifier clairement les définitions des indicateurs dans des encadrés.
Bien que le texte et les graphiques présentés dans chaque chapitre mettent en évidence certains des résultats les plus importants des tableaux, il n'est pas possible de discuter ou de représenter graphiquement chaque résultat. Pour cette raison, les utilisateurs des données de l'EDS-CI 2021 doivent se sentir à l'aise quand ils lisent et interprètent les tableaux.
Les pages suivantes fournissent une introduction à l'organisation des tableaux de l'EDS-CI, la présentation des caractéristiques sociodémographiques, ainsi qu'un bref résumé de la procédure d'échantillonnage pour faciliter la compréhension des dénominateurs. En outre, cette section comprend des exercices pour que les utilisateurs s'exercent à interpréter les tableaux de l'EDS-CI en utilisant leurs nouvelles compétences.
US Agency for International Development - (Sénégal EDS 2023 - Rapport préliminaire (PDF, 2652K)) - Sénégal - HTML
Le Gouvernement du Sénégal vient de réaliser en 2023 la huitième phase de l’Enquête continue (EC) conformément au programme d’actions de la troisième Stratégie nationale de Développement de la Statistique (SNDS-III). L’Enquête continue (EC) comporte deux volets :
- un volet ménage : appelé l’Enquête Démographique et de Santé continue (EDS-Continue), qui collecte des données auprès des ménages, des femmes, des hommes et des enfants de moins de cinq ans ;
- un volet structures de santé : appelé l’Enquête Continue sur la Prestation des Services de Soins de Santé (ECPSS), qui collecte des données auprès des structures de santé, des prestataires de soins de santé et des clients des structures de santé.
L’EDS-Continue a comme objectifs fondamentaux :
(1) répondre aux besoins permanents en données pour planifier, suivre et évaluer les programmes de santé et de population, et
(2) renforcer les capacités au sein des institutions du pays pour collecter, traiter, analyser, diffuser et utiliser ces données.
En outre, elle comporte d’autres avantages potentiels. La rétention plus longue du bureau central et du personnel de terrain inhérente à l’EDS-Continue conduit à une « institutionnalisation de fait » du processus DHS, ce qui apporte des avantages que ne peut apporter une DHS quinquennale. On s’attend à ce que le renforcement des capacités du personnel et l’institutionnalisation du processus DHS se traduisent par une amélioration de la qualité des données et une réduction des besoins en assistance technique. La conception de l’EDS-Continue permettra également une plus grande souplesse pour répondre aux besoins en statistiques du pays dans la mesure où chacune des phases peut être adaptée à des sujets particuliers, ce qui est difficile dans le cadre d’une enquête DHS quinquennale.
Darmon P, et al. pour la Société francophone du Diabète (SFD). - (Darmon P, et al. Prise de position de la Société Francophone du Diabète (SFD) sur les stratégies d'utilisation des traitements anti-hyperglycémiants dans le diabète de type 2 - 2023. Med Mal Metab (2023), 10.1016/j.mmm.2023.10.007 ) - France - PDF
L'actualisation 2023 de la prise de position tient compte des dernières données des études cliniques. Le guide algorithmique des stratégies proposées sous forme didactique est général. La décision ultime est basée sur le cadre clinique, l'équilibre glycémique, les comorbidités, la tolérance des médicaments, leur prix, ainsi que sur les préférences du patient. Il s'avère nécessaire pour le clinicien de s'assurer que les stratégies concernées correspondent aux conditions de remboursement qui peuvent varier en fonction des pays francophones. C'est donc dans le cadre d'une démarche coordonnée et réfléchie que la prise en charge devra s'effectuer, avec des évaluations successives pour définir les meilleures trajectoires de prise en charge. Il s'agit d'un consensus d'experts fondé sur les preuves et l'expérience clinique, dont nous espérons qu'il aidera de façon pratique les cliniciens dans la prise en charge de cette maladie complexe.
République du Sénégal. Ministère de la Santé et l’Action sociale - (Riposte à l’épidémie du nouveau coronavirus COVID-19, Sénégal) - Sénégal - PDF
Le 31 décembre 2019, les autorités chinoises ont informé l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) d’un groupe de cas de pneumonie d’origine inconnue survenus dans la ville de Wuhan, Province de Hubei. Le 07 janvier 2020, les autorités chinoises ont isolé un nouveau type de coronavirus, dénommée COVID-19, responsable de cette épidémie. Le 20 janvier 2020, des cas confirmés d’infection au COVID19 ont été rapportés en dehors de la Chine, notamment en Thaïlande, au Japon et en République de Corée. Le 30 janvier, l’OMS a déclaré l’épidémie de COVID-19 comme urgence de santé publique de portée internationale. Utilisant un outil d’analyse du niveau de préparation des pays, fourni par l’OMS, le Sénégal a identifié 45 districts prioritaires pour la préparation au COVID- 19 sur les 78 que compte le pays.
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