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publié dans Médecine d'Afrique francophone 5701 - Janvier 2010 - pages 51-56.
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Commentaire ajouté le 19/02/2010 par Monsieur Jean-François BETALA BELINGA
Bonjour.
J’ai lu avec attention votre article qui porte sur une problématique intéressante.
Néanmoins je trouve que les auteurs ne sont pas critiques sur la méthodologie de leur étude et leur capacité à produire des résultats robustes.
En effet :
1) Nulle part, ils ne discutent la précision de leur population Quel pourcentage représente telle parmi la population cible définie : Les femmes ayant bénéficiées d’une intervention programmée durant les dix mois de recrutement dans les hôpitaux cités ?
2) Est-ce que les femmes ainsi recrutées sont identiques à la population cible définie ? Quel est l’impact du refus sur le biais de sélection suspecté et prévisible ici ?
3) Les auteurs ne font aucun test d’association et pourtant ils font des affirmations sur le lien entre « antécédents d’Ivg et augmentation de la séroprévalence du VIH ». Si ces facteurs peuvent être intuitivement liés ; dans un souci de rigueur scientifique , les auteurs n’ayant pas la capacité de le démontrer , devraient s’abstenir de l’affirmer. Idem pour le lien « antécédent d’IST et séroprévalence du VIH.
4) La chapitre chirurgie et infection à VIH est assez curieux. Je ne comprends pas la phrase :« la majorité des patientes séropositives opérées (35.2%) a une collection pelvienne purulente parmi lesquelles la prévalence est de 50 % ». Que veut-elle dire ? D’où sortent les 50 %?
5) Toujours au vu de l’article, je ne vois pas ce qui permettrait aux auteurs de recommander le dépistage aux patientes à opérer. Si la prévalence est pareille que dans la population générale ,pourquoi insister particulièrement ici et pas ailleurs ? Quel est l’apport de l’article sur ce sujet précis ?
6) Le chapitre « les porteurs sains doivent bénéficier de l’intervention chirurgicale car pour beaucoup d’auteurs le passage de l’état séropositif asymptomatique au SIDA reste énigmatique, mais favorisé par de nombreux facteurs » m’est incompréhensible. Quel rapport dans l’article entre porteurs sains et SIDA ? Tous les patients de l’article ne sont –ils pas asymptomatiques ?
7) Enfin de quels risques de complications chirurgicales sont dotés les interventions chez les personnes séropositives ? , Aucune référence à ce sujet
8) Je trouve que cet article n’apporte rien de nouveau à la littérature sur le sujet.
Cordialement.
Commentaire ajouté le 19/02/2010 par Docteur Konaté Séga
Cette étude mérite d'être partagée au grand public.
Cependant les auteurs ont souhaiter de promouvoir la prévention du VIH au personnel soignant et aux malades. Je croix que cela constitue une stigmatisation à l'égard des PVVIH car ces mésures préventives doivent s'appliquer devant tout patient qu'il soit PVVIH ou non. Je remercie les auteurs pour le travail fourni.
Commentaire ajouté le 19/02/2010 par Docteur Adégné Togo
L'article donne beaucoup d'informations mais l'objectif 3 n'est pâs atteint (les pathologies)
L'auteur etait fatigué au niveau de la conclusion: Le Chirurgien doit prendre tous ses patients comme seropositif et observer de facon rigoureuse les mesures de prévention devant tout malade. Ceci est important car :
En urgence le problemme va demeurer
La periode de seroconversion ne devrait pas etre oubliée
Donc la derniere phrase de la conclusion n'est pas à enseigner
Dr Togo Bamako Mali
Commentaire ajouté le 23/03/2011 par Docteur Luc Serge Kontchou
Il ya beaucoup de choses qui se font dans la biomédecine, mais, en tant qu'un chercheur en sciences sociales, j'ai toujours l'impression que les praticiens cliniciens se disent etre capables de disséquer tous les aspects liés à la santé d'une personne. Où mettez-vous l'aspect anthropologique de la maladie et même de l'homme. Les pesanteurs socioculturels sont à prendre en compte dans les programmes de promotion de la santé
Luc F.
Commentaire ajouté le 02/05/2011 par Docteur Landry Kaucley
Je pense que c'est un article qui pourraît au moins attirer l'attention sur l'utilité de former les prestataires des services de chirurgie à la prise en charge globale des patients vivants avec le VIH. En effet, force est de constater que l'on s'intéresse plus aux services de médecine interne, de pédiatrie et de la maternité pour les formations et les surpervisions. De même les prestataires des services de chirurgie ont cette tendance à croire que le malade séropositif concerne les autres services. Voici que l'article révèle que les chirurgies font face régulièrement aux patients infectés par le VIH.
L'absence de test statistique ne permet effectivement pas de conclure sur les liens entre les facteurs observés et le VIH. Une étude analitique s'impose pour fournir des preuves irréfutables.
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