L’évolution a été marquée par une complication infectieuse nosocomiale à Acinetobacter baumanii et une gangrène humide bilatérale des deux jambes qui avaient motivé une amputation bilatérale devant la survenue d’un choc septique. Le patient a été transféré dans un service d’appareillage après 45 jours de séjour en réanimation.
Le paracétamol est un antalgique antipyrétique d’utilisation très large dans nos régions. La survenue d’un syndrome de Lyell bien que rare reste une complication possible et potentiellement mortelle." lang="fr" xml:lang="fr" /> L’évolution a été marquée par une complication infectieuse nosocomiale à Acinetobacter baumanii et une gangrène humide bilatérale des deux jambes qui avaient motivé une amputation bilatérale devant la survenue d’un choc septique. Le patient a été transféré dans un service d’appareillage après 45 jours de séjour en réanimation.
Le paracétamol est un antalgique antipyrétique d’utilisation très large dans nos régions. La survenue d’un syndrome de Lyell bien que rare reste une complication possible et potentiellement mortelle." />

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Médecine d'Afrique francophone

« Amputation de jambe au décours d’un syndrome de Lyell par prise de paracétamol »

publié dans Médecine d'Afrique francophone 5904 - Avril 2012 - pages 205-210.

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Commentaire ajouté le 02/05/2012 par Professeur Vincent Palokinam Pitche

c'est la complication infectieuse qui est l'origine de l'amputation mais du syndrome de Lyell
Par ailleurs est ce qu'il y a pas de signes de CIVD ?


photo Commentaire ajouté le 05/05/2012 par Docteur Khalifa Ababacar Wade

Effecctivement, vous avez raison, c'est au décours des complications infectieuses notament à Acinetobacter baumanii avec gangrène humide et début de choc septique avec aggravtion des défaillances d'organe notament rénale que l'amputation a été décidée.


Commentaire ajouté le 13/05/2012 par Docteur Ismaila Diakite

article passionnant, peut-on avoir une idée de la dose du paracétamol utilisée?


Commentaire ajouté le 22/05/2012 par Docteur Amara Chérif Traoré

Bonjour,
Article assez intéressant surtout pour un pharmacien d'un pays où l'on consomme le paracétamol pour un oui ou un non (douleur, fièvre, fatigue, etc.).
En tant qu'ancien président de la commission nationale de lutte contre la vente illicite du médicament, je voudrais savoir (i) s'il avait une habitude de consommation du produit et (ii) s'il s'est procuré le médicament sur le marché informel?
Merci et bonne continuation.


photo Commentaire ajouté le 04/06/2012 par Docteur Khalifa Ababacar Wade

Merci pour ces demandes d'éclaircissements.
Pour le Docteur Diakité: la dose utilisée était de 500 mg trois fois dans la journée pou un enfant de 15 ans environ 35 kg de poids.
Pour le dr Traoré: concernant l'habitude, dans nos habitudes à n'importe quel épisode douloureux ou fébrile les gens se procure du paracétamol et sans même aller en pharmacie. Ce produit est vendu dans les boutiques de quartier, donc c'est presque sûr que le patient en avait déjà pris dans le passé. Concernant le mode de procuration, les parents l'ont effectivement acheté dans le marché informel (boutique du village).
Merci encore pour cette contribution.


Commentaire ajouté le 24/04/2013 par Docteur Kokou Isidore Gandaho

Merci beaucoup pour votre publication. Ceci nous invite a la prudence aussi bien dans notre prescription que dans la prise des médicaments. Cependant j'ai une petite réflexion: vu que le produit n'est pas vendu en officine, est ce qu'il ne pouvait pas y avoir une substitution malencontreuse du produit; c'est a dire, la vendeuse du quartier avec des connaissances limitées en pharmacologie aurait pu vendre du Bactrim a la place du paracetamol.


photo Commentaire ajouté le 24/04/2013 par Docteur Khalifa Ababacar Wade

Merci pour votre contribution

effectivement c'est une possibilité, mais les produits vendus dans les boutiques du quartier sont aussi conditionnés en plaquettes identiques à celles des officines. Est ce que le contenu est bien du paracétamol? ça c'est le débat qui se pose sur la majeure partie des produits vendus en Afrique, même ceux qui sont en officine.

Merci encore pour votre contribution.


Commentaire ajouté le 14/05/2013 par Docteur Edith Narcisse Beyam N.

Bonjour,
Merci pour cet article tres interessant et edifiant.
Toute fois j'ai quelques interrogations concernant notre sujet: son statut par rapport a la drepanocytose et le VIH? merci.


Commentaire ajouté le 14/05/2013 par Docteur Edith Narcisse Beyam N.

Bonjour,
Merci pour cet article tres interessant et edifiant.
Toute fois j'ai quelques interrogations concernant notre sujet: son statut par rapport a la drepanocytose et le VIH? merci.


photo Commentaire ajouté le 19/05/2013 par Monsieur Moctar Ly

Merci d'avoir précisé que les parents se sont procurés dans le marché informel d'où l'intéret de revoir la réforme hospitalière pour permettre à toute personne d'avoir accès aux soins de qualité quelque soit son statut.Les structures doivent etre disponible,utilisable, accessible pour une bonne couverture.
A défaut d'une prise en charge médicale c'est l'automédication qui s'impose.
Merci de l'article car le paracétamol est très utilisé sans avis ni controle MEDICAL.


Commentaire ajouté le 05/06/2013 par Docteur Somo Mamadou Koné

merci pour cet article avec les illustration.je voudrais savoir si le patient avait une insuffisance veineuse


photo Commentaire ajouté le 06/06/2013 par Docteur Khalifa Ababacar Wade

Merci, nous n'avions pas retrouvé d'insuffisance veineuse chez le patient


Commentaire ajouté le 26/06/2013 par Monsieur Sèna Abel Lokossou

merci à vous pour votre publication. Cela nous invite également à toujours garder à l'esprit que même les médicaments les plus souvent utilisés peuvent à tout moment constituer un danger pour nos patients. par ailleurs je m'interroge sur la gestion de ce cas avec les parents de ce jeune patient. Comment ont-ils accueilli cet état de choses? Bonne suite.


photo Commentaire ajouté le 27/06/2013 par Docteur Khalifa Ababacar Wade

Merci pour ces commentaires
Au début il nous été difficile de convaincre le père et c'est finalement l'oncle qui devant l refus catégorique du père a intervenu et a amené le père dans mon bureau pour lui dire d'accepter. Il lui a dit que c'était la volonté de dieu. Le père et tombe en sanglot' mais il n'avait plus le choix. L'un lui avait promis de le mettre en contact ave le centre d'appareillage et une ONG pour la suite' CE que nous avons fait.


Commentaire ajouté le 28/06/2013 par Docteur Boris Djiadeu

Merci pour cet article très édifiant, je compte avec votre permission, m'en sevir comme réference pour un cours que je fais aux étudiants du niveau 4 sur les réactions allergiques médicamenteuses. Par ailleurs, d'après votre expérience, j'aimerais aussi savoir comment à partir de ces même symptomes faire une différence avec un syndrome de Stevens Johnson. Merci


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