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publié dans Médecine d'Afrique francophone 6304 - Avril 2016 - pages 231-219.
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Commentaire ajouté le 29/04/2016 par Monsieur Harinirina Yoël Honora Rantomalala
Les auteurs ont-ils interrogé la localisation de la tuberculose? Est-ce tous des tuberculose pulmonaire si on se réfère à la bacilloscopie?
Commentaire ajouté le 29/04/2016 par Docteur Erick Randriambolarainy
Bonjour
Cet article a pu nous partager des informations très importantes sur la situation de tuberculose, notamment la connaissance de la population et la qualité du diagnostic.
Je profite cette opportunité de remercier l'équipe qui a travaillé durement afin de sortir ce document.
Pourtant, la limite de cette étude est géographique, car elle considère exclusivement les cas survenus dans le capital.
Dans notre région, surtout dans les communes rurales, il n'est pas rare de voir un foyer ayant quelques cas de tuberculose (non confirmée par une analyse de laboratoire mais cliniquement observée, avec notion de contage), sans que les patients sachent ce qui se passe, et croient encore à la sorcellerie.
L'accessibilité des Centres de Santé de Base responsable de la circonscription est limité, soit due à l'éloignement ou une barrière physique (rivière...), soit le Chef de CSB est fréquemment absent suite à des missions régulières dans le chef-lieu de la Région, soit relative à la pauvreté de la population affectée.
Cette situation est un facteur de blocage pour développer tout d'abord la connaissance de la population sur la maladie pour améliorer son savoir-faire en prévention, consultation précoce, gratuité de la prise en charge, etc...
Autrement, la capacité d'avoir des résultats fiables au niveau CSB des communes rurales éloignées et enclavées devrait être développée pour assurer son indépendance à dépister les cas positifs à temps, sans être obligé d'envoyer les échantillons de crachats dans un centre ou laboratoire de référence.
Comme nous le savons tous, plus une localité est éloignée et enclavée, plus la pauvreté domine. Il y a une relation entre la Tuberculose et la pauvreté.
Une dernière amélioration est purement humaine, la réception des malade. La situation économique des victimes de cette maladie les rend plus susceptibles aux mauvaises communications, ou manque d'empathie venant du prestataire, et crée un frein pour fréquenter le centre d'où la multitude des petites épidémies dans des localités différentes éparpillées dans des zones inaccessibles, non dépistés, non enregistrés, non traités, et transmettent la maladie aux collatéraux et aux voisins.
Je réitère ici mes remerciements à l'équipe de cette étude.
Commentaire ajouté le 29/04/2016 par Docteur Vatsiharizandry Mandrosovololona
En fait, l'étude a été menée auprès de la population générale, non identifiée tuberculeux, habitant dans le site d'étude, là où le taux de dépistage de la tuberculose est largement en dessous de celui fixé par les objectifs de lutte contre la tuberculose à Madagascar. L’enquête de connaissances, des attitudes et des pratiques de ces habitants, en matière de tuberculose pulmonaire, a été combinée avec une analyse de concordance des résultats de la bacilloscopie du centre de diagnostic et de traitement de la tuberculose (CDT) avec ceux du laboratoire national de référence (LNR) lors du contrôle-qualité des lames de crachats. Il s'agit d'un échantillon de lames de crachats des malades suspects de tuberculose pulmonaire, que le résultat de la bacilloscopie soit négatif ou positif (tuberculose pulmonaire), puisque l'objectif c'est de vérifier seulement la concordance des résultats de la bacilloscopie du CDT avec ceux du LNR
Commentaire ajouté le 29/04/2016 par Docteur Vatsiharizandry Mandrosovololona
Effectivement Dr Erick, là les problèmes se posent puisque le principal signe de la tuberculose notamment la toux a été perçue par la population, comme étant liée au tabagisme, froid, fumées de bois/combustibles à la maison, et les malades ne se précipitent pas d'accéder aux soins pour se faire dépister. Déjà les CSB de proximité ne sont pas tous des CDT mais des CT; on peut dire qu'il s'agit d'un cercle vicieux impliquant tous les acteurs de santé
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