Benjamin Hounkpatin, ministre de la Santé, a réceptionné des mains de Salvator Niyonzima, coordonnateur résident du Système des Nations Unies, les premières doses de vaccin antipaludique, ce 15 janvier, à l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin.

« L’arrivée des 215 900 premières doses de vaccin contre le paludisme au Bénin est une importante étape vers une vaccination plus large contre l’une des maladies les plus mortelles pour les enfants africains ».

Telle est la conviction exprimée par Benjamin Hounkpatin, ministre de la Santé, à la réception des vaccins antipaludiques, ce 15 janvier, à l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin. A l’en croire, le Bénin est le troisième pays à recevoir des doses de vaccin antipaludique après le Cameroun et la Sierra Leone, et pourra démarrer d’ici quelques mois, son administration aux enfants de moins de deux ans. En effet, souligne le ministre de la Santé, l’introduction du vaccin contre le paludisme dans le programme élargi de vaccination est une avancée majeure dans la lutte contre cette maladie au Bénin.

L’administration du vaccin antipaludique dans les localités à grande endémicité permettra de contrôler la maladie et de sauver des dizaines de milliers de vies chaque année. La combinaison de la vaccination avec les autres mesures de lutte contre le paludisme telles que l’utilisation de moustiquaires imprégnées, d’insecticides à longue durée d’action, la pulvérisation intra domiciliaire, le traitement préventif intermittent des femmes enceintes, le recours aux antipaludiques, va contribuer à réduire significativement les décès liés au paludisme.

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