Un atelier consultatif de quatre jours sur la surveillance de la mortalité s’est ouvert ce lundi 21 octobre à N’Djamena. Organisé par le ministère de la Santé publique avec le soutien d’Africa CDC, cet événement rassemble les acteurs clés de la santé pour discuter des moyens d’améliorer le système de surveillance de la mortalité au Tchad.

Lors de la cérémonie d’ouverture, le Secrétaire général adjoint du ministère de la Santé publique a salué la tenue de cette rencontre et remercié particulièrement Africa CDC pour son soutien dans l’organisation de cet atelier. “Des informations fiables et opportunes sur les causes de la mortalité sont essentielles pour identifier les problèmes de santé émergents et mettre en œuvre des politiques sanitaires efficaces“, a-t-il déclaré, soulignant la nécessité d’adapter les ressources et cadres continentaux au niveau national.

Il a ensuite évoqué les défis rencontrés par le Tchad en matière de capacités de surveillance de la mortalité, un domaine où plusieurs pays africains ont déjà fait des progrès significatifs. “À l’issue de cet atelier, nous espérons disposer d’un plan d’action national avec des activités prioritaires pour renforcer notre système de surveillance“, a-t-il ajouté.

Dr Rose Carole Bohimbo, point focal surveillance mortalité du Centre de Coordination régionale de l’Afrique centrale Africa CDC, a pour sa part souligné l’importance de la collecte de données fiables sur la mortalité pour orienter les actions de santé publique. “Africa CDC a élaboré un cadre continental pour aider les États membres à améliorer leur système de surveillance, et notre mandat est d’accompagner les pays comme le Tchad dans cette démarche“, a-t-elle déclaré. Elle a également insisté sur l’approche multisectorielle de l’atelier, gage de la réussite des initiatives en matière de santé publique.

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