02/01/2025 - Iwacu - Burundi
Depuis quelques années, il existe une loi mettant en place la gratuité des soins pour les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans dans les centres sanitaires publics. Mais, le constat aujourd’hui est que cette mesure est ignorée par certains centres hospitaliers. Les patients se retrouvent dans des situations inconfortables pour s’en sortir.
A l’Hôpital militaire de Kamenge (HMK), la gratuité des soins pour les femmes enceintes semble être une histoire ancienne. Certaines femmes disent qu’elles préfèrent cette structure sanitaire pour son service de qualité. Malheureusement, elles déplorent que la gratuité surtout pour les césarisées n’est plus d’actualité.
Une femme qui a requis l’anonymat dit qu’elle a payé une facture de 500 000 BIF après avoir accouché par césarienne. « On m’a prévenue qu’à l’Hôpital roi Khaled la gratuité s’applique. Mais, je ne pouvais pas aller là-bas parce qu’il y a trop de femmes qui accouchent. Je me suis tournée vers l’hôpital militaire », raconte-t-elle.
Comme elle n’avait pas d’autres choix, son mari a payé la facture tout en se demandant si l’HMK ne fait plus partie des structures sanitaires concernées par la mesure de gratuité pour les femmes enceintes.
Elle raconte que les difficultés qu’elle a rencontrées ne sont pas seulement la facture mais aussi les déplacements. « Le taximan nous a fait payer 60 000 BIF. Cette somme est exagérée. C’est avoir une pierre à la place du cœur pour oser faire payer une course à cette somme », déplore-t-elle.


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