01/10/2025 - Iwacu - Burundi
Au moment où de nombreuses personnes ont recours à l’automédication avec des plantes médicinales, les néphrologues tirent la sonnette d’alarme. Ils avertissent que la consommation excessive de ces plantes peut entraîner une insuffisance rénale aiguë.
« Mon grand-père est mort d’une insuffisance rénale un an après le diagnostic. Le néphrologue a déclaré que sa prise régulière de tisanes en était l’une des causes », témoigne avec amertume un homme sous couvert d’anonymat.
Il raconte que, pendant la période de la Covid-19, son grand-père avait décidé de recourir à la phytothérapie, l’art de se soigner avec des plantes. Il buvait chaque jour du « Umubirizi ». « Il ne consommait pas moins d’un litre et demi. Il a suivi ce traitement pendant deux ans sans interruption, même après la pandémie. » Son grand-père vantait les mérites de ce remède affirmant que c’est grâce à lui qu’il avait survécu. « Cela semblait vrai, car plusieurs personnes de son âge avaient succombé à ce virus ».
Il souligne que vers la fin de l’année 2023, son grand-père a été diagnostiqué d’une insuffisance rénale. Le jeune homme l’a accompagné à l’hôpital pour des consultations. Le néphrologue leur a demandé s’il prenait d’autres médicaments. Ils lui ont avoué les différents remèdes traditionnels qu’il consommait. « Le spécialiste nous a alors confirmé que cette maladie avait été causée par l’utilisation prolongée de ces plantes médicinales. Nous avons été surpris, car la société vante souvent les vertus de cette plante traditionnelle », se désole-t-il.
Selon lui, le néphrologue leur a expliqué que ces plantes ne sont pas mauvaises en soi. Le danger réside toutefois dans leur consommation sans prescription médicale et sans dosage approprié. Cela peut entraîner de graves effets secondaires.
Adresse
Téléphone
Revue MAF
Revue OST
Actualités
Rubriques spécialités
Webinaires
Espaces labos