Au 1er décembre 2020, le taux de prévalence du VIH/Sida au Cameroun est de 2,7 %. Partie de 4,3 % en 2011, à 3, 4 % en 2018 et 2019, la courbe de prévalence du pays suit une tendance baissière. C'est ce qui ressort des chiffres présentés hier 1er décembre à l'occasion de la célébration de la 33e journée mondiale de cette maladie, par le ministre de la Santé publique (Minsanté).

Au terme du 1er semestre de l'exercice 2020, 1 250 000 personnes ont été testées dont 329 218 femmes enceintes. 37 429 personnes vivant avec le VIH ont été nouvellement identifiées et 30 061 personnes mises sous traitements antirétroviraux (ARV), explique Manaouda Malachie.
Au niveau régional le Sud fait office de région la plus touchée par le VIH avec une prévalence affichée de 5,9 %. Arrive ensuite le Centre 4,1 %. La région de l'Est vient en 3e place avec une prévalence de 4,6 %.

Néanmoins, après 40 ans de lutte, « les résultats obtenus sont encourageants et permettent d'envisager l'avenir avec optimisme », se réjouit le Minsanté.
Selon lui, ces avancées significatives ont été atteintes grâce aux efforts communs à l'engagement collectif.

Au Cameroun le traitement antirétroviral est gratuit depuis 2007. D'autres services sont également inclus dans cette initiative de gratuité.
C'est le cas de « la prévention des infections opportunistes, le dépistage chez la femme enceinte, leurs partenaires et les enfants de moins de 5 ans. Les frais d'examens liés à la prise en charge de cette pathologie sont gratuits depuis le 1er janvier 2020 dans les 10 régions du pays », explique-t-on au ministère de la Santé.

B. E.

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