Les responsables du centre de référence de prise en charge de l'Infirmité motrice cérébrale (IMC) et de l'Association Hambisela ont animé, le 24 février à Brazzaville, une conférence de presse pour fixer l'opinion sur les enjeux de ce projet qui a été mis en place à Brazzaville et Pointe-Noire.

La campagne vise à informer les médias et leurs acteurs, les parties prenantes et les bénéficiaires sur la nouvelle orientation de la prise en charge de l'IMC, communiquer sur les enjeux et le défi qui sont, entre autres, de vulgariser la « Méthode Hambisela » au Congo, accompagner les familles, lutter contre les mauvaises pratiques de prise en charge et de toutes les discriminations dont les enfants sont victimes.

Ainsi, Robert Thomas Mbemba, kinésithérapeute, directeur du Centre de référence IMC; Mikia né Jasmine Mbemba, assistante kiné, présidente de l'Association Hambisela Congo; et André Ondayi, psychologue, facilitateur en charge de la gestion du Centre de référence de prise en charge des enfants IMC, ont tour à tour axé leur communication sur les symptômes qui accompagnent la paralysie cérébrale. Ils peuvent notamment inclure la spascité, des mouvements involontaires, la difficulté à marcher ou à bouger, la difficulté à avaler ainsi que des troubles de la parole.

« D'autres causes existent également pendant la grossesse, à l'exemple des infections de la mère. Les maladies de la mère peuvent affecter les enfants aussi après la naissance, à l'exemple du paludisme cérébral. Facteurs favorisants : l'alcool ; facteurs environnementaux : l'inhalation (mauvaise odeur) au niveau de l'environnement. Ils peuvent faire qu'un enfant naisse IMC ; l'IMC est une partie des nerfs qui est lésée... », a dit Robert Thomas Mbemba

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