Du 9 au 15 mars va se dérouler à Pointe-Noire la campagne de vaccination contre la fièvre jaune, a dit Aubierge Victoire Kimpamboudi Matondo, directrice départementale des Soins et Services de santé, lors d'un point de presse animé le 1er mars.

La campagne intervient après celle de 2018 et vise à atteindre des personnes âgées de 9 mois à 63 ans, notamment la population vivant dans des zones comme certains campements de pêcheurs, dans le district de Tchiamba Nzassi, et les zones d'accès difficile. « Depuis 2018, aucune autre campagne n'a été organisée dans la ville », a regretté Aubierge Victoire Kimpampoudi Matondo. Elle a ajouté que des séances de travail ont déjà eu lieu avec la présidente du Conseil départemental et municipal de PointeNoire, Evelyne Tchichelle née Moe Poaty, qui est fortement engagée dans la résolution des problèmes d'insalubrité dans la ville. Pour garantir la réussite de cette campagne, des réunions communautaires ont été programmées, a-t-elle ajouté.

La fièvre jaune est une maladie hémorragique virale aiguë transmise par des moustiques infectés, potentiellement mortelle, mais contre laquelle il existe un vaccin extrêmement efficace. Les épidémies meurtrières de fièvre jaune survenues ces dernières années au Congo (et dans les pays voisins, l'Angola et la RDC) constituent une menace pour le pays, qui se trouve désormais en état d'alerte maximale face à la possibilité de survenue d'une nouvelle épidémie.

La République du Congo est un pays à risque des épidémies de fièvre jaune, cela est favorisé par son écosystème à la présence des moustiques du genre Aèdes qui transmettent cette maladie.

Hervé Brice Mampouya et Séverin Ibara

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