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Revue de presse de APIDPM Santé tropicale

Burkina/Enseignement supérieur : « Les institutions privées n’ont pas les ressources nécessaires pour offrir une formation doctorale », Pr Aly Savadogo

26/09/2023 - Le Faso - Burkina Faso

Le 11 septembre 2023, le ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation a dénoncé, dans un communiqué, la délivrance des diplômes de doctorat à des étudiants par des Institutions privées d'enseignement supérieur (IPES). À travers ledit communiqué, il a été rappelé qu'aucune université privée n'a bénéficié de l'autorisation du ministère pour la formation et la délivrance de diplôme de doctorat unique et de PhD. Afin de mieux cerner la question au profit de ses lecteurs, Lefaso.net s'est entretenu le vendredi 22 septembre 2023, à Ouagadougou, avec le directeur général de l'enseignement supérieur, Pr Aly Savadogo. Selon lui, les IPES n'ont pour l'instant pas les ressources humaines et matérielles nécessaires pour offrir une formation doctorale.

Lefaso.net : Pouvez-vous nous présenter votre direction générale ?

Pr Aly Savadogo : La Direction générale de l'enseignement supérieur (DGESup) est une structure du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, qui veille à l'application de la politique du gouvernement en matière d'enseignement supérieur au Burkina Faso. Elle est organisée conformément au décret 2017/145/MERSI/SG/DGESup du 13 avril 2017 portant attribution, organisation et fonctionnement de la Direction générale de l'enseignement supérieur.

Elle comprend la Direction des institutions privées d'enseignement supérieur (DIPES), la Direction de reconnaissance de l'équivalence des titres et diplômes de l'enseignement supérieur (DRETDES), la Direction de l'assurance qualité de l'enseignement supérieur ( DAQES). À ces directions techniques s'ajoutent le service administratif et financier et la régie des recettes au niveau de la DGESup. Nous avons donc pour attribution la mise en œuvre des programmes de développement de l'enseignement supérieur.

Le ministère a publié récemment un communiqué disant que les institutions d'enseignement supérieur privées ne sont pas autorisées à délivrer des doctorats ; pourquoi ce communiqué ?

Si nous avons publié le communiqué, c'est bien parce qu'il y a eu un constat. Les universités privées ayant connaissance des dispositions qui régissent la formation du niveau doctoral unique et PhD n'ont pas appliqué les textes en vigueur. Et ce, malgré les correspondances qui leur ont été adressées pour les interpeller à cet effet. Les dispositions violées sont ici les articles 57 et 58 de l'arrêté n°2020-221/MESRSI/SG/DGESup du 7 janvier 2020 portant cahier des charges des institutions privées d'enseignement supérieur. Dans les différents arrêtés, on n'a jamais fait cas de la possibilité de formation doctorale par les universités privées. Tout ce qui est jusqu'à présent autorisé, c'est uniquement la formation du Master.

Parce que les universités privées au Burkina Faso sont apparues récemment dans les années 2000, contrairement aux universités publiques, à l'instar de l'université de Ouagadougou, devenue université Joseph-Ki-Zerbo, créée depuis 1974. C'est en vue d'informer l'opinion publique, les aspirants au doctorat, que nous avons publié ce communiqué. Car il y a de plus en plus de personnes intéressées par l'obtention du doctorat au Burkina Faso. Ce qui était donc de notre devoir en tant que garant de la qualité de l'enseignement supérieur.

Pourriez-vous davantage expliquer en quoi la délivrance de diplômes de doctorat par des institutions privées d'enseignement supérieur sans autorisation du ministère constitue un problème pour le système d'enseignement supérieur au Burkina Faso ?

Le Burkina Faso s'est résolument engagé dans la mise en œuvre de l'assurance qualité dans l'enseignement supérieur. Aussi, la crédibilité de notre pays en matière d'enseignement supérieur mérite d'être préservée face au risque de plus en plus de fraudes dans la délivrance des diplômes. On a eu des échos de diplômes contrefaits, de diplômes qui n'ont aucun ancrage institutionnel et qui ne sont point reconnus, etc. C'est pourquoi, depuis 2017, le ministère en charge de l'enseignement supérieur effectue des contrôles avec classement des IPES. Cela, afin de fournir à l'opinion publique et aux apprenants les éléments nécessaires d'appréciation pour être en mesure de faire le choix des écoles en connaissance de cause. Ce qui participe à la régulation du sous-secteur de l'enseignement supérieur privé qui respecte un service public...

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