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Revue de presse de APIDPM Santé tropicale

Centres d’hémodialyse publics : Les places manquent cruellement (Dossier)

23/11/2023 - Fraternité matin - Côte d'Ivoire

Dans les centres d'hémodialyse du pays, les places pour des séances de dialyse subventionnées sont rares. Sur les listes d'attente qui s'allongent, les patients trépignent d'impatience. Dans une sorte de course contre la mort, ces longues listes d'attente s'habillent de drames, chaque ligne noyée par les larmes des malades et de leurs familles.

Les pieds enflés, les pas lourds, Akissi Konan parcourt péniblement la centaine de mètres qui séparent sa maison du collège Treich Laplène, dans la commune de Treichville. Elle vient à la rencontre des membres de l’Ong Groupe Santé rénale Côte d’Ivoire.

Ses paupières sont tombantes. Derrière ses yeux fatigués, une petite lueur d’espoir pointe à la vue du président de cette Organisation non gouvernementale et son équipe. Elle tend la main à ses visiteurs, mais n’a pas la force de sourire. Son salut viendrait-il de cette petite visite ?

Akissi Konan, 52 ans, est une malade des reins. Après trois séances de dialyse d’urgence à 65 000 F Cfa chacune, la quinquagénaire est en quête d’une place dans les différents centres d’hémodialyse. « A Cocody et à Treichville (Ndlr : les Chu), on nous a dit qu’il n’y a pas de places. On nous a dit que beaucoup de malades attendent », indique-t-elle, désemparée.

A ce stade de la maladie, la dialyse est une indication absolue pour elle. Mais à moins d’un miracle, la guerre qu’elle mène semble perdue d’avance. « Ma fille n’a pas encore trouvé un emploi stable. Elle fait de petits boulots. Mon frère qui m’héberge travaille dans une librairie. Il fait ce qu’il peut pour m’aider, mais c’est difficile car il a sa propre famille », nous confie-t-elle. Elle a bien compris que la bonne volonté de ses proches et leurs moyens mis ensemble ne suffiront pas à gagner son combat contre cette maladie.

En effet, pour une prise en charge correcte dans le privé, elle doit payer 520 000 F Cfa par mois pour ses 8 séances de dialyse, à raison de deux par semaine. A cette somme, il faut ajouter le coût des médicaments.

Les notes pour cette femme et pour beaucoup de malades sont prohibitives et implacables comme une condamnation à mort. Seule une place dans un centre d’hémodialyse public peut lui sauver la vie.

En effet, dans le public, la subvention de l’État permet aux malades de bénéficier d’une séance de dialyse à 1750 F Cfa. Ce qui revient à 14 000 F Cfa chaque mois. En attendant cette place, pour Akissi Konan, les jours passent et son état de santé devient préoccupant...

« Il y a des jours où mes pieds sont tellement enflés que je n’arrive même pas à porter de chaussures », s’inquiète-t-elle. Implorant le ciel qu’une place, sur une des listes, se libère pour elle.

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