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StopBlaBlaCam | Cameroun | 30/09/2024 | Lire l'article original
Du 1er au 4 octobre 2024, Yaoundé, la capitale du Cameroun, sera le point de rencontre de la dermatologie mondiale francophone. Pour la première fois en Afrique, la ville accueillera le 5e congrès de la Société de dermatologie d'Afrique francophone (Sodaf) et le 33e congrès de l'Association des dermatologues francophones (ADF). Ces deux sociétés savantes, qui organisent des congrès tous les deux ans, se réunissent cette fois-ci pour un événement inédit après le 32e congrès de l'ADF en mai 2022 à Hammamet (Tunisie) et le 4e congrès de la Sodaf en octobre 2022 à Abidjan (Côte d'Ivoire).
Cet événement international, placé sous le patronage du ministère de la Santé publique, est organisé par la Société camerounaise de dermatologie (Socaderm), qui profitera de l'occasion pour tenir ses 3e journées (JCD3). Il devrait rassembler plus de 500 experts en dermatologie, chercheurs, cliniciens et professionnels de la santé, venus d'une trentaine de pays, autour du thème : « Dermatologie : enjeux et défis face aux innovations », selon les organisateurs. Ce thème met l'accent sur l'intégration des nouvelles technologies dans la pratique dermatologique en Afrique, l'adaptation des traitements aux spécificités des peaux noires et l'accessibilité des soins pour les populations défavorisées. L'événement traitera également de questions essentielles liées aux spécificités dermatologiques de l'Afrique, notamment la dépigmentation cutanée volontaire.
La dépigmentation, pratique répandue au Cameroun, soulève des préoccupations sanitaires. Les produits blanchissants, souvent accessibles en ligne et dans les pharmacies, sont mêmes utilisés pour les enfants. Le glutathion, un antioxydant naturel, est particulièrement prisé. Cependant, des spécialistes mettent en garde contre les risques pour la santé associés à ces produits. Le 19 août 2022, le ministre de la Santé publique, Malachie Manaouda, a interdit l'importation, la fabrication et la distribution de cosmétiques contenant des substances nocives telles que l'hydroquinone et le mercure. Malgré cela, le phénomène perdure, et les produits continuent d'être commercialisés. Le congrès de Yaoundé devrait ainsi servir de plateforme pour discuter des implications de la dépigmentation et des moyens de sensibiliser le public aux risques associés.
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